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Par james morane le 9 Octobre 2014 à 12:29
Je le disais précédemment, la réforme des « rythmes » n’en est pas une car on l’a axé sur le « scolaire » comme si seule l’école était au centre du dispositif. La seule dénomination de « rythmes scolaires » est déjà une première erreur et montre à l’évidence que ceux qui ont propulsé la « non réforme en cours » n’ont pas la vision de ce que sont les rythmes des enfants et des jeunes. On s’est préoccupé plus des cadres horaires que des contenus et des liaisons qu’il devait y avoir avec l’école. Quant à ce qui concerne les rythmes à l’école, ...rien de fondamental n’a changé.
(auteur Greudin, domaine public)
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Par james morane le 22 Septembre 2014 à 18:05
Comme je le disais dans l’article précédent, il faut dénoncer ce qui ne va pas, critiquer en argumentant mais aussi proposer des pistes pour avancer .
C’est ce que des praticiens de terrain ont fait depuis deux ans et ce que j’ai déjà fait, à mon humble niveau de réflexion, lors de la nomination de Benoit HAMON. (voir notamment http://quaiducitoyen.eklablog.fr/decret-sur-les-rythmes-ce-qu-on-pourrait-faire-a107713706 et http://quaiducitoyen.eklablog.fr/rythmes-scolaires-hamon-un-cautere-sur-une-jambe-de-bois-a107691460)Dans l’hypothèse où la nouvelle ministre voudrait changer de direction pour que l’on construise effectivement des projets dans l’intérêt de l’enfant (et de l’élève) qui permette donc de tenir compte de tous ses rythmes de vie et tous ses temps de vie, il est encore temps d’ajuster et de revenir sur ce qui ne va pas.
(auteur Greudin, domaine public)
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Par james morane le 11 Septembre 2014 à 18:32
Avant que d’aborder des pistes pour des solutions qui pourraient faire qu’on avance pour sortir de ce bourbier des "rythmes scolaires", il faut examiner les conséquences sur le terrain de la mise en place de cette "non réforme".
Les tentatives d’assouplissements du décret « PEILLON » par le ministre Benoît HAMON sont arrivées trop tard en fin d’année scolaire pour que puissent se modifier véritablement les nombreux projets ou organisations horaires devant être rendues pour le 6 juin 2014 suite à un décret paru le 7 mai 2014!
C’était pourtant prévisible : Une mauvaise appréciation des sphères gouvernementales qui n’appréhendent pas la réalité du terrain.
(cour de récréation, image domaine public)
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Par james morane le 9 Septembre 2014 à 18:12
Il est bon de replacer dans le temps et son contexte la théorie gouvernementale des rythmes dits « scolaires » dont on essaye de généraliser l’application dans les écoles primaires.
Car ceci explique en partie cela.
Ceci c’est la situation d’organisation de la semaine scolaire, celle de 4 jours, laissée par le gouvernement FILLON et les ministres Xavier DARCOS et Luc CHATEL .
Cela c’est le résultat de l’exercice d’équilibriste inexpérimenté de Vincent PEILLON et de ses successeurs pour essayer de mettre en place une semaine scolaire qui, sur fond électoraliste, n’apporte que peu de positif pour les élèves en classe et dans l’organisation de leur temps de vie si ce n’est souvent de la fatigue en plus, parfois des journées longues, des ruptures de week-end néfastes, des problèmes difficiles à surmonter pour des collectivités locales pour mettre en place des activités péri-scolaires de plus ou moins bonne qualité.
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Par james morane le 8 Septembre 2014 à 10:24
(Dessin noir et blanc d'un homme se grattant la tête, domaine public)
Ce sont, hélas, les seuls mots que j’ai pu trouver pour qualifier le thème majeur de la rentrée scolaire, repris par tous les médias et qui est « la réforme des rythmes scolaires ».
Cela ne doit pas faire oublier le reste en positif ou en négatif à savoir les conditions matérielles de la rentrée dans les classes pour accueillir les élèves quel que soit le degré d’enseignement , les places d’accueil en maternelle, les moyens des RASED, la mise en place de la formation initiale des enseignants notamment du premier degré, ...
J’y reviendrai.
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