• Je reviens donc cette fois sur le contenu du protocole sanitaire super allégé pour les écoles.  Je disais qu’il me semblait que le principe de précaution dont le gouvernement devrait faire  une priorité  pour assurer la santé des élèves et de leurs familles et du personnel, n’était pas réalisé.  Il  est parié sur une hypothétique faible contamination au niveau des enfants ce qui n’est en aucun cas prouvé de manière certaine quoi que puisse affirmer, monsieur Blanquer, ministre de l’Éducation nationale.

    COVID 19 : L’ÉCOLE, PARENT PAUVRE DE LA PRÉVENTION SANITAIRE - 2 sur 2

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  • Je l’ai dit dans plusieurs de mes précédents articles : la dernière rentrée scolaire n’a pas été préparée pour prendre en compte les dangers de la propagation du virus dans les écoles notamment au niveau du matériel et du personnel.  Le ministre Blanquer a reconduit les mesures   de juin 2020 puis a simplifié de nouveau les protocoles notamment pour l’école primaire. Malgré cela, à la rentrée, Le ministre Jean-Michel Blanquer affirme que les précautions maximales ont été  prises pour assurer la sécurité des élèves, de leur famille et  des personnels  alors qu’à la lecture du protocole sanitaire il est clair qu’il n’en est rien. Dire que La France a "un des protocoles sanitaires les plus stricts d'Europe"  n’est qu’une affirmation de faire valoir politicienne qui ne sert à rien et qui est de plus inexacte  et démontrée par les faits. Il suffit d’aller voir ailleurs en Europe pour s’en convaincre.  Le protocole sanitaire pour les écoles n’est pas au point et expose les enfants mais aussi les adultes, enseignants et parents à la diffusion du virus. Et ce n’est pas que moi qui le dit. J’y reviens.

    Petit tour d’horizon donc des incohérences et des paris faits par le gouvernement et le ministre de l’éducation nationale sur la non contamination des élèves, des personnels et des parents dans les écoles.

    COVID 19 : L’ÉCOLE, PARENT PAUVRE DE LA PRÉVENTION SANITAIRE - 1 sur 2

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  • C’est arrivé le 21 septembre 2019.

    Une lettre de 3 pages  (qu’on trouvera ici, ses proches ayant autorisé sa publication  https://t.co/KK6qH8GL8D ) envoyée par Christine RENON le samedi 21 septembre 2019, juste avant de se donner la mort sur son lieu de travail, semble être le dernier message  qu’elle a voulu transmettre avant son choix de partir.

    Peut-être a-t-elle pensé que cela aiderait à ce que les politiciens entendent enfin les revendications d’amélioration des conditions de travail qui sont devenues insoutenables pour elle et pour les autres ?

    SUICIDE D’UNE DIRECTRICE D’ECOLE : INDIFFERENCE, MEPRIS, HYPOCRISIE ?

    (...)

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  • Oui, le ministre passe, le maître reste... C'est la force de ce dernier et nul doute qu’il faut tout au long de sa carrière résister à ce que l’on n’estime pas utile ou bon pour les élèves même s’il faut reconnaître humblement que bien sûr on peut se tromper et qu’on a pas fait toujours les choses comme on l’aurait voulu parfois par manque de temps, de possibilités de traiter individuellement les problèmes d’apprentissages faute de formation ou/et de moyens humains ou opérationnels pour le faire et peut-être aussi par moments de lassitude ou de découragement...

    C’est en tout cas une attitude que j’estime bien meilleure que d’appliquer aveuglement une méthode qu’un ministre estime être la seule et unique valable et qu’il veut imposer ou multiplier des évaluations dont on ne saisit pas bien comment elles peuvent aider les élèves de la manière dont elles sont faites et imposées.

     

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  • Le livre que Jean-Michel Blanquer, a écrit en 2016 , intitulé « L’école de demain » a servi, d'après nombre d'observateurs, de base pour écrire le programme présidentiel d'Emmanuel Macron sur l’’Éducation.

    Dans la loi qui a été proposée au parlement et qu’on ose nommer loi de « l’école de la confiance », il suffit d’analyser les rappels à l’ordre en direction des enseignants contenus notamment dans l‘article un de la dite loi et qui ouvrent la voie à des restrictions de la liberté d'expression des enseignantes et enseignants pour se convaincre qu’il s’agit ici plutôt d'une loi pour la défiance, celle que le ministre a pour les enseignants qu'il ne consulte pas mais à qui il se permet de donner des leçons de pédagogie. Il faut en effet y ajouter les attaques à la liberté pédagogique qu’on veut brider par des injonctions sous forme de « recommandations » que le ministre va demander de faire appliquer par une hiérarchisation renforcée. Troisième remarque et pas des moindres, la loi va casser l’école primaire, en la fondant dans un « machin administratif » destiné d’une part à faire des économies par la suppression de postes et d’autre–part à contrôler administrativement le personnel pour le rassembler sous l’égide des chefs d’établissement de collège. Bref casser tout ce qui fait l'école primaire, son fonctionnement... Merci aux technocrates et à leurs inepties!

    ÉDUCATION NATIONALE: LA CASSE À MACRON via BLANQUER - chapitre cinq

    (Image Tama66, CCO domaine public)

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