• La lettre est visible sur le site du ministère et est datée du 22 juin 2012.

    http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=60701

    Elle change déjà  par son contenu des directives habituelles du fait d’un mot prononcé à plusieurs reprises : concertation.  

    Sans vouloir tout analyser j’en reprends quelques axes et me permet quelques réflexions.

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  • En début de semaine,  on apprend  la répartition de la distribution de 1000 postes dans les écolespour la rentrée, chiffre qui apparait dérisoire en regard d’un minimum d’ajustements qu’il y aurait à faire dans certains départements (voir article du 22 juin). Un signe mais peut mieux faire .

    Ce vendredi, on apprend que la ministre à la réussite éducative  « a remis un document de passage en 6e à 59 élèves de CM2 de l'école Marcel Sembat de Saint-Denis. » En fait il s’agit d’une sorte de distribution d’un diplôme. Elle a trouvé l’idée « intéressante ».  C’est son avis

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  • SUR 1000 POSTES D’ENSEIGNANTS ECOLES : DES MIETTES…POUR LE NORD/PAS-DE-CALAISDES MIETTES :Il n’y a pas d’autres termes pour qualifier la dotation pour l’académie du Nord de 30 postes sur les 1 000 posDES MIETTES :Il n’y a pas d’autres termes pour qualifier la dotation pour l’académie du Nord de 30 postes sur les 1 000 postes qui devaient être attribués pour les écoles de toute la  France  à la prochaine rentrée scolaire. Ce sont d’ailleurs les termes utilisés par Anne MIKOLAJCZAK, présidente de la FCPE nord (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves du Nord) sur France INTER pour qualifier la dotation. Même si on peut comprendre que le nouveau gouvernement ne peut pas réparer comme cela, tout de suite,  toutes les destructions programmées par l’ancienne majorité, il faudrait peut-être avoir le sens des réalités du terrain et ne pas se laisser abuser de nouveau par la calculette.

    Les critères de répartition des mille postes annoncés :

    - Le niveau d’encadrement de chaque académie et la variation attendue des effectifs d’élèves ;
    - La difficulté sociale et scolaire, de façon à renforcer les académies qui y sont le plus confrontées ;
    - La ruralité, de façon à aider les académies dont les territoires ruraux ont été mis en difficulté par la fermeture de classes.

    Et ces critères s’appliqueront pour répartir les 30 postes dans l’académie : bon courage : La fcpe Nord indique dans son blog qu'il faudrait au moins 95 postes de plus dans le seul département du nord en primaire sans compter les postes de RASED.

    -->   http://fcpenord.over-blog.com/article-30-postes-de-qui-se-moque-t-on-107298877.html

    Si on se réfère au  rapport d’observations provisoires de la Cour des comptes sur « les inégalités territoriales et l’égalité des chances dans l’éducation nationale », celui-ci  souligne selon le journal « le Monde » qui en eu connaissance,  l’injustice de la répartition des moyens d’enseignement dans les différents territoires de l’hexagone qui sévit depuis plusieurs années. Selon ce rapport « provisoire » l’État aurait doté plus les territoires déjà bien dotés et moins ceux qui cumulent tous les handicaps et donc tous les risques de réussir moins bien. Le rapport provisoire de la Cour des comptes informe ainsi que deux principes inégalitaires restent opératoires chaque année scolaire :

    « - plus une académie est grande, plus elle est ponctionnée en période de récupération de postes

    - et plus son tour arrive tard dans le dialogue de gestion entre le ministère et les académies et moins il reste de postes d’enseignants à distribuer. »  Si cela se confirmait , ceci expliquerait cela.

     Il n’est pas tenu compte du critère : injustice des années passées.

    SUR 1000 POSTES D’ENSEIGNANTS ECOLES : DES MIETTES…POUR LE NORD/PAS-DE-CALAIS Au passage, il est peut être utile de rappeler  que l'on peut dire merci à certains des députés de la précédente majorité qui ont voté les budgets de l’Education nationale depuis plusieurs années et donc celui de  2012. Ces budgets ont en effet abouti à ces suppressions de postes sans précédent qu’ a connu l'ensemble du système éducatif public. Certains députés du Nord de l'ancienne majorité ont été donc, par le fait, des acteurs majeurs de la suppression des moyens dans notre académie en soutenant la politique gouvernementale passée. Ils ne sont pas les mieux placés pour critiquer une mesure qui, même si elle est plus que minime, va dans le sens inverse de ce qu’ils ont  voté. 

     

     Rappel pour l’académie de LILLE:   735  postes en moins dans le premier degré sur deux ans, retraits injustifiés au regard de la scolarisation notamment des enfants de deux ans qui va donc continuer de baisser en 2012/2013.

    Pour 2012, faisons les comptes : moins 399 postes d’enseignants dans le 1er degré sur un total de 5 100 postes supprimés, soit -7,8% : 1er rang de France, devant les académies de Nancy-Metz (–367 postes) et Versailles (-260 postes) !

     Même s’il y a des critères de répartition des 1000 postes , les coupes passées de l’académie de LILLE n’ont  apparemment pas été pris en compte.

    Pourquoi 100 postes dans l’académie de Versailles  et 30 dans l’académie de  LILLE ? Nous aimerions bien connaître combien de postes sont à ce titre dégagés pour faire face au troisième critère qui est le plus important : celui de la difficulté sociale et scolaire. Il faudrait peut-être publier les calculs réalisés par les services du ministère pour que l’on puisse comprendre.

    Rien n’est non plus annoncé pour l’urgence de la prise en charge des élèves en grande difficulté dans les RASED (réseau d’Aide spécialisée pour les Elèves en Difficulté), rien non plus pour les autres structures qui ont vu leurs effectifs de maîtres spécialisés fondre alors que les besoins sont là : Va-t-on attendre encore un AN de PLUS pour prendre en charge les enfants qui en ont besoin ? Il y a urgence aussi pour ceux qui sont déjà laissés au bord du chemin par les suppressions de postes.

    LE COMPTE N’Y EST VRAIMENT PAS !  

    http://data0.eklablog.fr/quaiducitoyen/mod_article47006531_4fe481abd3d0d.jpg


  • ADAPTER LES RYTHMES AUX ELEVES…Le nouveau ministre de l’Education nationale avance des propositions intéressantes.
    La semaine de 4 jours serait revue au profit d’une semaine de 9 demi-journées.  Des décisions seraient prises pour qu’aux prochaines vacances de Toussaint il y ait deux semaines de repos. Il était temps : Luc Chatel n’avait pas su le faire en novembre dernier alors que l’on sait depuis toujours que la période d’automne est éprouvante pour les élèves et que deux semaines de vacances ne sont pas de trop pour « récupérer » au cours d’un trop long trimestre.  Pas besoin de concertation sur ce sujet.
    Il faudra aller plus loin mais ces mesures sont encourageantes si elles augurent d’une future remise à plat des rythmes non pas seulement scolaires mais bien de l’ensemble des rythmes auxquels sont soumis les enfants et les jeunes souvent à leur détriment (notamment par rapport à leur santé) du fait des préoccupations souvent inconsciemment égoïstes des adultes.

    Actuellement, il faut quand savoir qu’en lycée, au-delà des heures de cours  s’entassant le même jour, le jeune n’a pas toujours le temps nécessaire pour déjeuner : les emplois du temps sont faits en fonction des disponibilités des professeurs qui courent entre deux voire trois ou quatre établissements, il faut faire l’heure de musique… Et puis il y a le temps de transport qui s’ajoute pour beaucoup… En primaire,  le midi, il faut caser  le quota d’heure  hebdomadaire pour le «soutien personnalisé » ou alors cela se passe le soir après les 6 heures de classe… avec comme résultat des élèves fatigués.  

    Quelques exemples parmi une foule d’autres qui indique bien qu’il faut aller plus loin que les "mesurettes - cataplasmes » habituelles qu’on connait depuis plusieurs années.  

    Une vraie concertation est certes nécessaire mais elle doit être sans complaisance face aux divers lobbies adultes et se référer aux études sérieuses et scientifiques connues depuis de nombreuses années  tout en tenant compte des réalités du monde dans lequel nous vivons. Il faudra aussi écouter les enfants et les jeunes et ne pas les exclure une fois de plus des débats. Seule une finesse d’analyse réelle sans a priori permettra de déboucher en entendant toutes les opinions sincères . Mais il faut se donner aussi les moyens de faire vite car les rythmes sont une des clés fondamentales  de l’amélioration de la réussite scolaire des élèves mais aussi de leur réussite d’enfant et de jeune …tout court.

    A suivre… de très près.

     





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