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Par james morane le 28 Juin 2014 à 12:40
Les humeurs sont toujours éducatives. Elles permettent de faire le point sur mes "coups de sang" ou ce qui dans l’actualité m' interpelle. Notamment les rumeurs...
Cette semaine, j’en ai déjà parlé et je n’y reviens que pour mémoire, c’était l’annonce d’une conférence nationale sur l’évaluation.
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Par james morane le 26 Juin 2014 à 16:02
Pour ma part, j’ai évalué la mise en place des rythmes scolaires par Vincent PEILLON et Benoit HAMON. Si j’avais dû mettre une « note finale » traditionnelle, elle aurait été très en dessous de la moyenne...et je suis gentil. J'ai préféré donner mes appréciations argumentées et des propositions.
Ceci dit pour introduire un sujet qui revient fréquemment sans qu’il soit vraiment bien développé ou aboutisse vraiment pour donner satisfaction.
Monsieur Hamon veut donc faire une conférence pour réformer l’évaluation scolaire. Il veut que celle-ci soit stimulante et ne décourage pas.
C’est un bon objectif et en effet très nécessaire. Mais il faut aller plus loin: cette évaluation doit faire partie d'un tout de pratiques pédagogiques adaptés pour apprendre . Il affirme aussi qu’ « Il n’y aura pas de tabou dans cette conférence». C’est aussi une bonne résolution.
On me permettra, néanmoins, d’être vigilant quand on parle de « tabou ». Il semble bien que pour monsieur Peillon et Hamon il y a eu des tabous et par exemple celui de proscrire le « samedi » comme matinée travaillée obligatoire malgré toutes les recommandations des acteurs compétents du terrain et en se basant sur des sondages plutôt que sur l’intérêt des enfants.
(Œuvre du « serpent de mer » par l’artiste Huang Yong Ping à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique, France), Auteur Patrick Patte 08 2012, copyright sans droit de reproduction)
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Par james morane le 19 Juin 2014 à 12:32
(auteur Greudin, domaine public)
Avec sa lettre aux parents d’élèves, monsieur Benoît Hamon ne doit pas croire qu’il a clos le débat sur la mise en application des rythmes scolaires dans les écoles de France pour la rentrée 2014.
Ce n’est pas son courrier aux parents qui masquera l’indigence d’un décret qui est en train de continuer de mettre en péril la refondation de l’école. Succédant à son collègue Vincent PEILLON, il aurait pu en profiter pour rectifier les erreurs faites et ainsi réécrire le décret après une mise à plat de la situation et en prenant le temps de le faire en mettant en place un nouveau calendrier.
Il a préféré "bricoler" en apportant quelques aménagements mineurs tout en maintenant l’essentiel du calendrier de mise en place de son prédécesseur et sans rien changer sur le fond aux inepties contenues dans le décret. (Voir, sur ce blog, mes écrits précédents)
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Par james morane le 1 Mai 2014 à 16:18
(Pochette de Rustines, années 1990,auteur Paco Girasol GNU Free Documentation License version 1.2 )
Au lieu d’essayer de mettre des rustines à un « décret » qui a crevé avant de rouler, il est sans conteste indispensable de le modifier en profondeur ou de l’abroger pour le réécrire, impulser la mise en place de véritables projets locaux concertés, élaborés et construits au sein des conseils d'école avec tous les partenaires qui agissent ensemble pour améliorer les rythmes de vie de l'enfant qui doivent être considérés dans leur ensemble.
Le paradoxe du décret PEILLON a été de vouloir faire croire à une réforme des rythmes « scolaires » alors que l’on a traité que du temps des activités périscolaires, le temps scolaire n’étant que minoritairement pris en compte.
Comme je le disais dans mes écrits précédents : ce décret n’a favorisé aucun changement dans les classes au niveau des pratiques, des conditions d’apprentissages des élèves pour leur permettre un meilleur équilibre des temps et des moments d’apprentissages, au niveau de la prise en charge des enfants et notamment ceux en difficulté.
Car là est l’essentiel pour essayer de mettre en place une école de la réussite* pour tous les élèves.
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Par james morane le 28 Avril 2014 à 15:01
(L'estropié à la Béquille et à la Jambe de Bois, auteur anonyme, domaine public)
C’est une expression connue qui qualifie bien les mesures d’assouplissements projetées par Benoît HAMON, pour essayer de sauver la non réforme des rythmes dits « scolaires ».
Le ministre s’entête à conserver la rigidité d’un décret avec des mesures de soi-disant assouplissements dont certaines ahurissantes si elles doivent être mises en oeuvre à la prochaine rentrée mais significatives ou de la méconnaissance de ce que sont les rythmes des enfants ou de l’incapacité du ministre à se faire entourer de conseillers compétents à moins que ce ne soient toujours les mêmes que sous Vincent PEILLON ...en tout cas, une méconnaissance de la vie des écoles.
Monsieur Benoît HAMON persiste et signe pour le non changement dans la continuité...des incohérences de son prédécesseur...
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