• Vincent PEILLON: deux annonces fondamentalesLe ministre de l’éducation nationale a fait nombre d’annonces  ces derniers jours. Je ne reviendrai pas sur ses déclarations concernant l’enquête PISA qui, selon lui, doit renforcer la mobilisation pour la refondation de l’école. C’est une évidence qu’il faut d'urgence travailler à trouver les moyens d’améliorer les résultats de nos élèves notamment ceux qui ont des difficultés. Ce n'est pas nouveau. Mais une mobilisation ne se décrète pas.  Elle se met en place à partir de la confiance, d’actes motivants ce que pour le moment monsieur Peillon, ministre n’a pas généré dans les faits.  Dommage! J’ai dit dans mon précédent article ce que j’en pensais et quelle direction il fallait, selon moi, prendre.

    Quant aux ex-ministres de l’éducation nationale des gouvernements précédents, il serait bon qu’ils se fassent très humbles dans leurs déclarations car l’état actuel de notre système éducatif est le résultat de leurs politiques obsolètes au rabais ou complètement inadaptés.  Je n’y reviens pas, m’étant déjà exprimé et avoir argumenté sur le sujet. Un peu de discrétion de leur part serait la bienvenue.

    J'ai examiné, aujourd’hui, deux annonces de Vincent PEILLON qui me semblent dignes d’intérêt et qui, si elles sont suivies d’une bonne prise en charge, devraient faire avancer  la refondation de l’Ecole: la réforme du statut des enseignants, le harcèlement à l'école.

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  • Vincent Peillon, Ministre du périscolaire communal?La réforme des rythmes dits « scolaires » enclenchée par le gouvernement a été mal pensée et a été déviée dans ses fondements principaux par une faiblesse de décisions laissant ceux concernés en premier chef - les élèves, les parents et les enseignants- sur le côté. Volontairement ou non,  le ministre a laissé mener un aménagement du temps par les seules collectivités locales à qui il a été délégué le pouvoir de décision sans aucun contrôle véritable. On peut parler d’un échec de cette réforme dans la mesure où rien ne changera dans les classes au niveau des pratiques, au niveau de la prise en charge des enfants et notamment ceux en difficulté. Les réductions horaires journalières ont souvent fait place à des aberrations dont celle du samedi non travaillé. 

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  • Jean-François COPE et "les rythmes dits scolaires"Ou les grandes manœuvres électorales pour 2014…

    Ou l’art de nous prendre pour des cons sans mémoire...

    Jean-François COPE, patron de l'UMP, vient de déclarer que la réforme des " rythmes scolaires" est intenable financièrement pour les communes. C'est un point de vue qu'il a d'ailleurs exprimé auprès du ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon.

     

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  •  Vacances scolaires : le début de la réflexion repoussée en 2015…Alors que la « nouvelle  semaine »  se met en place avec nombre de couacs dans un  certain nombre de communes, on reparle du serpent de mer des vacances scolaires.

    Quand je dis « couacs » ce sont les incidents, les situations ou les dysfonctionnements constatés sans doute dus à la précipitation avec laquelle certaines communes ont mis en place des activités sans véritable concertation avec les enseignants et les parents et sans projet global éducatif étudié avec tout le sérieux et le temps nécessaire.  

    (A sea serpent from Olaus Magnus' book Historia de Gentibus Septentrionalibus, domaine public)

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  • LA RENTREE DES CLASSES et  LE MERCREDI RENTREE :

    Mot abondamment utilisé, notamment par les médias, en ces premiers jours de septembre, pour rappeler à  chacune et chacun le droit chemin de ses préoccupations quotidiennes ordinaires : Rentrée des vacances, bouchons et  pour la rentrée scolaire les reportages sur les enseignants débutants , les petits enfants qui entrent en  maternelle et qui pleurent (les petits enfants)...

    Mais cette année, il y avait un grand évènement: la mise en place des nouveaux "rythmes scolaires".

     (auteur Greudin , 2002, domaine public)

    Peut-être d’ailleurs, sans le savoir, ces enfants avaient-ils des motifs supplémentaires  pour pleurer quand on voit que la semaine de 4 jours du non regretté ministre Xavier Darcos sévit toujours et que le ministre Vincent Peillon n’a même pas voulu abroger pour revenir à la semaine de 4 jours et demi , samedi compris comme cela se faisait avant. 

    Résultat : 77,2 % des enfants subiront encore cette année la fatigante semaine de 4 jours ! 

    Tout cela pour placer en vitesse la semaine de quatre jours et demi  avec mercredi travaillé!

    Vive le changement dans la continuité! 

     

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