C'est ce que je ressens quand je vois les déclarations de certains partis qui, par leurs attitudes, participent à fissurer l'unité nationale.

Heureusement, les citoyens ont montré l'exemple d'une unité sans faille.

"Fermez- la", c’est tout ce que j’ai envie de dire à un certain nombre de responsables de partis alors que nous devons nous mobiliser pour la défense de notre liberté d’expression. C’est paradoxal mais indispensable.

Le président de la République a appelé au rassemblement.

Il a reçu, hier, l’ancien chef de l’Etat, les présidents des deux assemblées et les représentants des députés et sénateurs pour marquer l’unité nationale. Aujourd’hui, il recevra les responsables des partis politiques qui n’ont pas de représentants dans les assemblées.

Un deuil national a été décrété.

C’est très bien.

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2015 devrait être une année de chamboulements. C’est paraît-il dans la droite ligne de la fatalité qui sévit pour l’an XV. Un livre écrit par l'agrégé de lettres Bernard Lecherbonnier et l'historien spécialiste des mouvements sociaux Serge Cosseron tire les leçons de l’histoire pour l’affirmer.

« Chaque siècle, à sa quinzième année, est confronté à des réalités historiques qui modifient le cours de l'histoire », disent les auteurs. L‘an XV annonce toujours une nouvelle ère dues aux ruptures et des remises en cause et des évolutions voire des révolutions. Pas faux...

(La Liberté guidant le peuple par Eugène Delacroix (1830) (Musée du Louvre Lens), domaine public)

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Je me suis amusé à relire les vœux que j’avais écrits ces deux dernières années et, à l’occasion du nouvel an 2015, j'ai tenté de percevoir si quelques uns de mes souhaits étaient sur le chemin de l’aboutissement...

Je disais par exemple que 2013 devait être « l’année choc de la lutte contre la connerie, la vraie, la dangereuse, celle insidieuse qui progresse." et qu’il fallait la faire « reculer par un peu plus d’informations justes, de  réflexions, de patience, de ténacité, d’arguments, de dialogues, de persuasion, de militantisme, de…. »

Et comme en 2013, je souhaite...

 une mauvaise année aux vrais cons !

 et bonne année aux  autres  car comme le disait Frédéric DARD :

 « Le vrai con est con. Celui qui n'est pas un vrai con n'est pas plus con qu'un  autre. »   « … Mais surtout, souvenez-vous bien : on est toujours le  con de quelqu'un. »

 Ça c'est pour la goutte de bonne humeur. 

(Carte reproductible, auteur Patrick Patte 01/01/2013)

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...ou comment la France assume les problèmes sur son territoire à la place de la Grande-Bretagne et de l’Europe en matière de politique migratoire.

De nombreux manifestants ont défilé contre le « mur de la Honte » ce grillage qui a été posé pour encercler le port de Calais pour empêcher les migrants de s’infiltrer pour gagner l’Angleterre. Il a été très bien baptisé : "mur de la honte", un mur qui ne devrait pas exister et qui est la négation même de toutes nos valeurs.

Il est donc question de renforcer ce mur par son doublement et en y mettant tout ce qu’il faut pour blesser ceux qui tenteraient de passer. Une barbarie de plus...

Cela appelle de ma part plusieurs réflexions qui ne sont pas à l’honneur de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Europe.

( Zone portuaire de Calais vu du phare., auteur,Romainberth - Travail personnel, Multi-licence avec GFDL et Creative Commons CC-BY-SA-3.0 et versions antérieures (2,5, 2,0 et 1,0)

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On a beaucoup commémoré à propos de la violence ces derniers temps comme d’ailleurs chaque année: journée des violences faites aux femmes, journée de l’enfant . Il est bon de le faire sans oublier que la violence, sous toutes ses formes est le lot du quotidien et que c’est tous les jours qu’il faut s’en préoccuper car tous les jours elle est présente.

Cette violence prend plusieurs formes qui sont subies et le meilleur moyen pour résister me semble être de s’y confronter non pas seulement pour la déplorer ou sombrer dans la morosité ambiante que la grisaille du temps- celui de la météo- n’arrange mais mais pour être au clair avec des réalités qu’il ne faut pas ignorer.

Il faut rester optimiste même si ce qu’on constate n’est pas « joli joli ». Il faut aussi se dire qu’on ne peut porter tous les malheurs du monde ce qui n’exclut pas qu’on puisse dépenser de l’énergie à essayer de réfléchir voire faire réfléchir pour agir là où on se trouve tout en sachant que ce qu’on fait est une petite goutte d’eau dans l’océan mais qu’elle peut compter rassemblée, à un moment donné, avec toutes les autres.

( solitude au milieu du boulevard de l'hôpital à Paris, Photo prise par Roman Bonnefoy, COM : GFDL)

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