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Pas besoin de rechercher un autre titre. Tout est résumé. Le choix a été fait par le président Macron ce qui révèle bien son isolement puisqu’il n’ a pas osé aller jusqu’au vote de l’assemblée n’étant pas sûr d’avoir une majorité. Cela révèle la fragilité de sa gouvernance , mais aussi que, cette réforme , il la veut à tout prix en y mettant tous les autres risques qui vont avec pour l'équilibre fragile de notre société en proie aux grave incertitudes actuelles.
Mais ce risque là qui eut été celui de l’application de la démocratie parlementaire, il ne l’a pas pris pour le vote de la loi. Quel que soit le résultat il n’avait pourtant , à mon sens, qu’à y gagner par rapport à la situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui.
Il s’est mis dans la position de ne plus être capable de gouverner durant les quatre années qui viennent pour « réformer » comme il le souhaite.
Mais réformer contre la population parce qu’il veut imposer sa vision de despote soi disant éclairé sans s’appuyer sur ce qu’en pense le peuple paraît plus qu’hasardeux et n’est pas digne de l' homme d’état qu’il prétend incarner.
( boulier écolier auteur Mcannac — Travail personnel, GFDL)
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Je disais donc que les arguments de la Première ministre quant à la nécessité de réformer dans l'urgence et de reculer l'âge de la retraite à 64 ans étaient fallacieux. Il est clamé partout qu'il faut vénérer la valeur travail et la remettre au centre des préoccupations des français comme ci ces derniers l'avaient perdue. Le président Macron avait déjà traité de paresseux ou de fainéants les français en 2017. Le citoyen que je suis lui avait répondu dans un article qui essayait de remettre les choses à leur place le 13 septembre...2017 après des propos pour le moins insultants pour les françaises et les français
Sur cette "valeur travail" je vais sans doute revenir car c’est d’elle qu’on aurait dû débattre avant que d’entamer une réforme comptable non urgente des retraites . Pas sûr que le président Macron et moi même ayons la même conception de cette valeur.
(Image par karosieben de Pixabay
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J’ai déjà dépassé cet âge vénérable. La retraite, je sais ce que c’est. Un temps que j’appelle les vacances,vous savez, cette période où on essaye de faire ce qu’on veut, quand on veut. Ça s’arrêtera un jour...le plus tard possible. Passons.
Je suis donc d’autant mieux placé pour dire que je suis solidaire avec toutes celles et ceux qui disent : « LA RETRAITE A 64 ANS...C’EST NON ! ». Ils ont raison car la vie est courte. Ils doivent avoir le temps d’en « profiter » et dans de bonnes conditions, si possible en bonne santé pour pouvoir en jouir et avec « un peu de sous » c’est à dire suffisamment pour être « bien »et ne pas souffrir de privations comme le sont actuellement nombre de nos concitoyens retraités. Je ne suis pas du nombre et c’est pourquoi je peux d’autant plus être défavorable au projet du gouvernement et d’Emmanuel MACRON.
(Jiel Beaumadier — Travail personnel - CC BY-SA 3.0
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Je reviens donc sur les arguments de ceux qui fantasment sur l’uniforme à l’école et qui veulent l’imposer à tous les écoliers, collégiens et lycéens.
Bref ces « arguments » affirment que les différences sociales et les inégalités seront gommées. Ce serait aussi, selon le RN un moyen de lutter contre le port de tenues religieuses dans les établissements, voire le« terrorisme » islamique ou les atteintes à la laïcité. Je reprends donc nombre de mes écrits sur ce blog pour contredire ces manoeuvres politiciennes dont l'objectif majeur est de faire du Buzz ou faire croire que les solutions sont aux mains de ceux qui prônent l'autoritarisme.
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J’apprends donc qu’ une proposition de loi du Rassemblement national visant la généralisation du port d’un uniforme dans les écoles et les collèges sera discutée ce jeudi à l’Assemblée nationale.
Cette proposition serait soutenue par le groupe LR de l’assemblée ce dont je ne m’étonne pas vu que ce parti quand il était au pouvoir sous un autre nom a fait tout le nécessaire pour casser l’école de la République en favorisant l’école privée. Et ces gens là ose encore mettre dans leurs arguments que l’uniforme est un facteur de laïcité.
Et puis, Brigitte Macron dite « la première dame » se déclare comme favorable au port de l’uniforme à l’école…
(Exemples d'uniformes d'un lycée japonais : de gauche à droite, un sailor fuku, un gakuran et un uniforme féminin « occidentalisé ». Téleversé par CyberCobra, 2juin 2006, Domaine public)