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Par james morane le 29 Mars 2021 à 11:19
La situation de la contamination à l’école ne cesse d’empirer. C’est un constat.
Devant la réaction des enseignants mais aussi de parents qui, dans nombre d’écoles ne savent plus trop bien si leurs enfants sont ou non en sécurité, la seule réponse du gouvernement par la voix de son ministre de la santé, fut ce jeudi 25 mars, lors d’une conférence de presse :
"La fermeture des écoles est une décision de dernier recours" "Nous savons qu'elle a des conséquences sur la santé des enfants et le quotidien des parents. Nous ne nions pas que le virus peut se transmettre à l'école, puis de l'école vers les familles (...) Toute la communauté éducative veille à ce que la vie dans les écoles, les collèges et les lycées puissent continuer en limitant au maximum les risques de transmission ". « L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde », a-t-il déclaré, en citant Nelson Mandela.
Il annonce des protocoles « renforcés » pour faire maximum pour que les écoles ne ferment pas.
Le ministre a également rappelé que des campagnes de dépistage se déroulent dans les écoles.
« Fermer une école relève avant tout d’une décision locale, et non d’une décision directe de l’Etat. Lorsqu’un département inquiète particulièrement les autorités sanitaires, une consultation avec les élus est de rigueur »
Le ministre la Santé justifie le fait que les écoles restent ouvertes parce que « le virus ne circule pas partout de la même manière. « En témoignent les départements de la Nièvre, du Rhône et de l’Aube placés pour quatre semaine en confinement, ou encore les 29 départements dont la situation sanitaire est jugée particulièrement inquiétante. »
Et puis ce vendredi, c’est au tour du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer d’annoncer des mesures et protocoles dits renforcées.
Quand j’en prends connaissance, c’est là que je pense que c’est une blague…
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Par james morane le 24 Mars 2021 à 17:25
Qui pourrait nous coûter cher du point de vue économique mais aussi humain.
Je le disais en conclusion de mon dernier billet : « A mon avis, Emmanuel Macron a raté au moins une occasion de prendre les mesures quand il le fallait pour ne pas qu’on se retrouve dans la situation actuelle et future qui sera probablement pire pour la saturation des hôpitaux dans les deux semaines à venir… »
Plus qu’un pari il a fait un choix de ne pas prendre de mesures fortes, croyant que la contamination pourrait être maîtrisée au mieux pour ne pas saturer les hôpitaux. Il a été fixé une jauge de 250 contaminations pour 100 000 habitants pour commencer à reprendre des mesures.
Car Emmanuel Macron a pris un risque fin janvier début février en n’agissant pas par des mesures fortes comme celle d'un confinement du type de celui de l’automne dernier alors que l’opinion publique était prête à l’accepter . L’occasion était donnée en plus, avec les vacances des zones qu’on aurait pu rassembler pour renforcer le confinement dans toutes ses composantes en allongeant les vacances d’une ou deux semaines ce qui aurait sans doute eu le mérite de freiner au moins la contagion. Au lieu de cela il a préféré prendre des mesures du type couvre-feu le soir qui ont montré depuis leurs limites ou de régionaliser les mesures là où ça flambait comme dans le Dunkerquois où l’ensemble des élus étaient prêts à aller plus loin alors qu’on en était à taux de 910… (http://quaiducitoyen.eklablog.fr/alerte-en-moselle-et-dans-le-dunkerquois-le-pari-de-l-obstination-a206432654
Image par Mote Oo Education de Pixabay
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Par james morane le 21 Mars 2021 à 17:20
Nous serons bientôt dans la même situation qu'en Italie.
En janvier et février 2021, le président de la République et son gouvernement ont fait le "pari" de gagner du temps pour ne pas prendre de mesures fortes afin de ne pas gêner la population et toucher à l’économie face à une propagation du virus inéluctable et d’autant plus importante qu’elle s’accélère avec le variant anglais qui prend toute sa place comme d’ailleurs on pouvait le prévoir avec ce qui s’est passé au Royaume Uni.
Face au remplissage des lits d’hôpitaux en Ile de France ou dans les Hauts de France une stratégie à court terme d'envoi des patients dans les autres régions se met en place toujours pour gagner du temps … ce qui ne prévoit pas le développement de la contamination future qui commence d’ailleurs et donc l'afflux des hospitalisations dans ces hôpitaux des zones à moindre incidence.
image geralt, ixabay
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Par james morane le 15 Mars 2021 à 12:01
Je ne reviens pas sur le fait que les doses de vaccins ne sont pas au rendez-vous. La faute à l’Europe dont la France qui a négocié trop tardivement et aux laboratoires qui ont fait des promesses qu'ils ne peuvent pas tenir. On s’en aperçoit tous les jours avec les retards de livraison.
En France, après moult hésitations, se sont déployés, enfin, des centres de vaccination puis des possibilités de se faire vacciner chez le médecin généraliste et bientôt chez les pharmaciens. Et il sera possible d’amplifier le réseau avec les médecins spécialistes, les vétérinaires et les infirmiers. On a même vu, ce matin, à Paris, dans le cadre d’une grande démonstration médiatique l’initiation à la vaccination des pompiers dans un vaccinodrome…
On ne peut donc dire qu’on a des problèmes sur le terrain pour que les injections puissent se faire.
Les problèmes sont ailleurs dans l'incohérence des décisions prises pour faire fonctionner ces réseaux logistiques … dans le cadre de la pénurie de vaccins.
Je ne peux le passer sous silence après toutes les erreurs qu'on ne devraient plus faire.
Image par DoroT Schenk de Pixabay
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Par james morane le 14 Février 2021 à 18:53
Deux situations différentes qui interpellent pour nombre de raisons :
En MOSELLE : Trois cents cas de contamination aux variants apparus en Afrique du Sud et au Brésil ont été recensés en quatre jours dans le département et 35% des personnes ont été testées positives.
Dans le DUNKERQUOIS : "...les taux d'incidence sur la communauté urbaine de Dunkerque et la communauté de communes des Hauts-de-Flandre (…) atteignent respectivement 485 et 424 cas pour 100 000 habitants (contre 208 au niveau national)", indiquait mercredi soir l'Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué. "le taux de pénétration des variants anglais est trois fois supérieur à la moyenne régionale et six fois supérieur à la moyenne nationale, avec un niveau de 485 contre 208 dans le Nord (…) Le variant anglais pourrait avoir une contagiosité 50% à 70% plus élevée que celle de la souche originelle, selon les évaluations de plusieurs études scientifiques. D'après le centre hospitalier de Dunkerque, au cours de la semaine du 1er au 7 février, 33% des prélèvements pour le Covid-19 ont été détectés positifs au variant B.1.1.7(dit variant anglais), "soit une augmentation de 10% par rapport à la semaine du 25 au 31 janvier » (source La Voix du Nord).
A Dunkerque quand les masques n'étaient pas chirurgicaux...
image 2013 - de Marie-Lan Nguyen / Wikimedia Commons CC BY 2.5
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