-
Qui pourrait nous coûter cher du point de vue économique mais aussi humain.
Je le disais en conclusion de mon dernier billet : « A mon avis, Emmanuel Macron a raté au moins une occasion de prendre les mesures quand il le fallait pour ne pas qu’on se retrouve dans la situation actuelle et future qui sera probablement pire pour la saturation des hôpitaux dans les deux semaines à venir… »
Plus qu’un pari il a fait un choix de ne pas prendre de mesures fortes, croyant que la contamination pourrait être maîtrisée au mieux pour ne pas saturer les hôpitaux. Il a été fixé une jauge de 250 contaminations pour 100 000 habitants pour commencer à reprendre des mesures.
Car Emmanuel Macron a pris un risque fin janvier début février en n’agissant pas par des mesures fortes comme celle d'un confinement du type de celui de l’automne dernier alors que l’opinion publique était prête à l’accepter . L’occasion était donnée en plus, avec les vacances des zones qu’on aurait pu rassembler pour renforcer le confinement dans toutes ses composantes en allongeant les vacances d’une ou deux semaines ce qui aurait sans doute eu le mérite de freiner au moins la contagion. Au lieu de cela il a préféré prendre des mesures du type couvre-feu le soir qui ont montré depuis leurs limites ou de régionaliser les mesures là où ça flambait comme dans le Dunkerquois où l’ensemble des élus étaient prêts à aller plus loin alors qu’on en était à taux de 910… (http://quaiducitoyen.eklablog.fr/alerte-en-moselle-et-dans-le-dunkerquois-le-pari-de-l-obstination-a206432654
Image par Mote Oo Education de Pixabay
-
Nous serons bientôt dans la même situation qu'en Italie.
En janvier et février 2021, le président de la République et son gouvernement ont fait le "pari" de gagner du temps pour ne pas prendre de mesures fortes afin de ne pas gêner la population et toucher à l’économie face à une propagation du virus inéluctable et d’autant plus importante qu’elle s’accélère avec le variant anglais qui prend toute sa place comme d’ailleurs on pouvait le prévoir avec ce qui s’est passé au Royaume Uni.
Face au remplissage des lits d’hôpitaux en Ile de France ou dans les Hauts de France une stratégie à court terme d'envoi des patients dans les autres régions se met en place toujours pour gagner du temps … ce qui ne prévoit pas le développement de la contamination future qui commence d’ailleurs et donc l'afflux des hospitalisations dans ces hôpitaux des zones à moindre incidence.
image geralt, ixabay
-
Il a suffit que trois pays du nord suspendent la vaccination par l’AstraZeneca pour que s’enchainent dans certains pays d’Europe les suspensions de la vaccination par ce sérum.
Ont suivi le Danemark, l’Allemagne, l’Espagne, la Norvège, l’Islande, la Bulgarie, les Pays-Bas et l’Irlande, auxquels s’ajoutent la Thaïlande et la République démocratique du Congo. Par ailleurs, plusieurs autres pays de l’Union européenne (UE) – l’Autriche, l’Italie, le Luxembourg, l’Estonie, la Lituanie et la Lettonie – ont également gelé l’utilisation de lots spécifiques du vaccin, le reste des doses pouvant continuer à être utilisées.
Et ce lundi après –midi ce fut la France, la suspension étant annoncée par le président de la République lui-même …"Sur la recommandation du ministre des Solidarités et de la Santé, et en lien avec les autorités sanitaires françaises , en attendant un avis de l'autorité européenne du médicament …"
Image par Katja Fuhlert de Pixabay
-
Je ne reviens pas sur le fait que les doses de vaccins ne sont pas au rendez-vous. La faute à l’Europe dont la France qui a négocié trop tardivement et aux laboratoires qui ont fait des promesses qu'ils ne peuvent pas tenir. On s’en aperçoit tous les jours avec les retards de livraison.
En France, après moult hésitations, se sont déployés, enfin, des centres de vaccination puis des possibilités de se faire vacciner chez le médecin généraliste et bientôt chez les pharmaciens. Et il sera possible d’amplifier le réseau avec les médecins spécialistes, les vétérinaires et les infirmiers. On a même vu, ce matin, à Paris, dans le cadre d’une grande démonstration médiatique l’initiation à la vaccination des pompiers dans un vaccinodrome…
On ne peut donc dire qu’on a des problèmes sur le terrain pour que les injections puissent se faire.
Les problèmes sont ailleurs dans l'incohérence des décisions prises pour faire fonctionner ces réseaux logistiques … dans le cadre de la pénurie de vaccins.
Je ne peux le passer sous silence après toutes les erreurs qu'on ne devraient plus faire.
Image par DoroT Schenk de Pixabay
-
Plus élevé qu’à NICE (577 pour 100 000 habitants avec pour la métropole niçoise 741 cas au 17 février) où le ministre s’est déplacé la semaine dernière, à Dunkerque on dépasse donc depuis quelques jours le taux de 900. Du jamais vu. Et pourtant… A l’invitation du Président de la Communauté urbaine de Dunkerque, le ministre se déplace aujourd’hui pour étudier les mesures proposées par l’ensemble des maires.
A 15 heures le cirque médiatique a commencé par la visite de l’hôpital de Dunkerque. Ensuite le ministre se réunira à huis clos avec les autorités locales. Peut-être aura-t-on une annonce d’ici ce soir.Image par chenspec de Pixabay