• ELECTIONS LEGISLATIVES… QUELQUES PHRASES.En commençant ce blog qui n’a pas été mis en ligne pour l’occasion, il fallait dire quelques mots de cette élection  très importante à défaut d’avoir le temps d’écrire plus sur le sujet. Je l’avais fait samedi mais ne pouvais le publier, loi oblige.

    J’avais émis un premier souhait : une participation massive parce qu’il nous appartient de prendre des décisions qui vont engager l’avenir du pays et donc celui de nos enfants. Laissons aux ténors politiques  le soin de faire de l’électoralisme : l’important n’est pas là.  La musique et les paroles de certains sont connues et malheureusement peu dignes de véritable intérêt car cacophoniques ou tronquées, peu audibles ou simplistes…  L’important est de ne pas être dupe de dires non fondés sur des réalités fines  et d’être conscient que le nouveau président de la république doit pouvoir essayer d’amorcer le changement vers plus de justice pour que celles et ceux qui souffrent  s’y retrouvent pour un mieux-être au quotidien.  La participation « massive » n’a pas eu lieu ce qui est dommage pour la démocratie mais celle ou celui qui n’est pas allé voter avait sans doute ses raisons. Aux politiques d’analyser sérieusement ce désistement.  Mais il ne faudra  pas en rester là et agir pour enrayer le « non vote » et faire progresser la motivation pour aller faire son devoir électoral.

    J’avais formulé un deuxième souhait : une majorité à l’assemblée nationale qui permette au président de la République et au nouveau gouvernement d’œuvrer.

    L’argument de l’ancienne majorité qui est de dire que tout le pouvoir ne doit pas être entre les mêmes mains ne tient pas. Ce sont des propos de « mauvais joueurs » et c'est vouloir bloquer le changement pour l’immobilisme ce dont la France n’a surtout aucunement besoin ni dans la période de crise actuelle ni dans une autre période d’ailleurs.  La nouvelle minorité n’avait qu’à être plus juste quand elle était au pouvoir et ne pas laisser se dégrader ce qu’elle pouvait encore maîtriser : la justice devant l’impôt, la justice sociale qui a été bafouée, l’Ecole publique qui a été mise à mal… Les électeurs ont jugé et tranché.

    En élisant le président de la république actuel, la majorité des français a choisi ce qui apparaissait le mieux  pour le pays.  Il fallait donc espérer que l’assemblée nationale élue permette d’essayer une autre politique par une majorité dont les points de vue convergent avec le programme décidé par l’élection de François Hollande. Je n’ai pas été déçu de la cohérence de celles et ceux qui sont allés comme moi  voter. J’eusse cependant voulu que  cette majorité ne soit pas absolue pour le seul parti socialiste. A lui donc de prouver dans les actes, pour cette nouvelle législature, que soit permise et prise en compte, avant de décider,  l’expression des divergences. A celles et ceux qui vont diriger la France de faire que les tentations que procurent parfois la toute-puissance d’une majorité absolue ne leur fassent ignorer l’avis des partenaires  et pas seulement ceux des partis élus à l’assemblée mais aussi les syndicats, les parents d’élèves, les associations de consommateurs …sans se laisser fléchir par les « lobbies » toujours puissants.

    Un couac : Dommage que madame Trierweiler n’ait point su se montrer à la hauteur des enjeux par ses déclarations « twi tiques » et ait semé pour le moins un trouble préjudiciable au Président (et à la France)  du fait même de sa position au côté de celui-ci. C’est pourtant une journaliste qui devrait connaitre les médias et leurs capacités à faire le « buzz » !  La liberté de parole dans son cas n’est pas une excuse : à son niveau de responsabilité, ça se maîtrise. Il fallait jouer collectif ce qui n’exclut pas l’indépendance. Cela a quelque peu éclipsé la partie sérieuse  d’une campagne difficile à mener. Mais bon…

    Je souhaite bon vent et réussite à la nouvelle majorité en l’assurant de ma participation et de ma vigilance active…

     


  • ADAPTER LES RYTHMES AUX ELEVES…Le nouveau ministre de l’Education nationale avance des propositions intéressantes.
    La semaine de 4 jours serait revue au profit d’une semaine de 9 demi-journées.  Des décisions seraient prises pour qu’aux prochaines vacances de Toussaint il y ait deux semaines de repos. Il était temps : Luc Chatel n’avait pas su le faire en novembre dernier alors que l’on sait depuis toujours que la période d’automne est éprouvante pour les élèves et que deux semaines de vacances ne sont pas de trop pour « récupérer » au cours d’un trop long trimestre.  Pas besoin de concertation sur ce sujet.
    Il faudra aller plus loin mais ces mesures sont encourageantes si elles augurent d’une future remise à plat des rythmes non pas seulement scolaires mais bien de l’ensemble des rythmes auxquels sont soumis les enfants et les jeunes souvent à leur détriment (notamment par rapport à leur santé) du fait des préoccupations souvent inconsciemment égoïstes des adultes.

    Actuellement, il faut quand savoir qu’en lycée, au-delà des heures de cours  s’entassant le même jour, le jeune n’a pas toujours le temps nécessaire pour déjeuner : les emplois du temps sont faits en fonction des disponibilités des professeurs qui courent entre deux voire trois ou quatre établissements, il faut faire l’heure de musique… Et puis il y a le temps de transport qui s’ajoute pour beaucoup… En primaire,  le midi, il faut caser  le quota d’heure  hebdomadaire pour le «soutien personnalisé » ou alors cela se passe le soir après les 6 heures de classe… avec comme résultat des élèves fatigués.  

    Quelques exemples parmi une foule d’autres qui indique bien qu’il faut aller plus loin que les "mesurettes - cataplasmes » habituelles qu’on connait depuis plusieurs années.  

    Une vraie concertation est certes nécessaire mais elle doit être sans complaisance face aux divers lobbies adultes et se référer aux études sérieuses et scientifiques connues depuis de nombreuses années  tout en tenant compte des réalités du monde dans lequel nous vivons. Il faudra aussi écouter les enfants et les jeunes et ne pas les exclure une fois de plus des débats. Seule une finesse d’analyse réelle sans a priori permettra de déboucher en entendant toutes les opinions sincères . Mais il faut se donner aussi les moyens de faire vite car les rythmes sont une des clés fondamentales  de l’amélioration de la réussite scolaire des élèves mais aussi de leur réussite d’enfant et de jeune …tout court.

    A suivre… de très près.

     


  • Je n'en dirai pas plus bien qu'ayant écrit quelques mots rassemblant mes idées du moment. Mais il était trop tard pour les publier aujourd"hui, jour d'ouverture de ce blog.

    Je le ferai dimanche après les résultats...


    Dans l'attente,...

    VOTONS!