• NON ESSENTIEL…

    NON ESSENTIEL tout le » cinéma » de la quinzaine, bien relayé par les médias pour augmenter l’ambiance anxiogène,  pour préparer les annonces de fin de semaine quant aux mesures gouvernementales pour nous protéger de l’augmentation de la contagion par le CORONAVIRUS.

    NON ESSENTIELLE, l’allocution, du Premier ministre  Jean CASTEX, ce vendredi soir après un « conseil de défense » avancé… car en définitive elle ne nous annonce presque rien.

    NON ESSENTIEL…

    image modifiée OpenClipart-Vectors de Pixabay

     

     

    NON ESSENTIEL  LE CIRQUE MÉDIATIQUE

    NON ESSENTIEL, le cinéma ou le cirque fait à propos de décisions attendues pour lutter contre la propagation du virus et le ralentir quand on aurait en fin de semaine des chiffres  et informations ultimes de la propagation…

    Les médias, obnubilés par la chasse aux fuites venant du « palais de l’Elysée», des conseillers, de l’entourage proche…ont orchestré nombre d’hypothèses, débats   à l’appui  qui en réalité installent une ambiance propice à l’attente d’un confinement   aux multiples formes qui semble irrémédiable et qui en définitive n’est pas annoncé… Une quinzaine anxiogène…

     Peu de médias ont abordé en profondeur le détail de ce qu’il faudrait faire de manière positive pour permettre à la population de vivre mieux le quotidien.

    Un seul exemple , celui de l’école où la plupart du temps on en est resté à la question «  faut-il les ouvrir ou fermer », à l’incidence économique et sociale, restant sur les côtés négatifs sans aborder l’essentiel justement que sont les réels moyens à mettre en œuvre pour,  avec les meilleures conditions de sécurité pour les élèves, faire que les écoles restent ouvertes ce que tout le monde souhaite . Ce que ne prépare et ne donne pas le gouvernement et ce, depuis des mois déjà, le ministre Jean-Michel Blanquer qui se contente de pondre des protocoles sanitaires plus ou moins allégés faisant le pari de la faible contamination des élèves notamment en maternelle et primaire.

    Pourtant des propositions sont faites venant ,comme je l’ai entendu sur France info , d’un des principaux syndicats du primaire (le SNUipp) ou des parents d’élèves (La FCPE) qui affirment avec raison que depuis des mois ils indiquent que les protocoles sanitaires pondus   par le ministre de l’éducation nationale ne sont pas partout, loin de là, applicables faut de moyens adaptés  suffisants qui jamais ne sont remis en cause par le dit ministre qui se contente de se réjouir en disant que les protocoles sanitaires protègent les élèves et les enseignants et qu’on peut les modifier en les renforçant si nécessaire. Les acteurs de terrain ne voient pas bien comment vu les situations concrètes auxquelles  ils doivent parfois faire face tant au niveau des brassages dans les établissements  que dans certaines cantines et les moyens dont ils ne disposent pas.

    (Plus de détails sur  la manière Blanquer de mettre en place les protocoles : http://quaiducitoyen.eklablog.fr/covid-19-ecole-et-protocole-sanitaire-le-mepris-technocratique-a204069700 ou http://quaiducitoyen.eklablog.fr/covid-et-couvre-feu-et-l-ecole-dans-tout-ca-1-sur-3-a205165262 et suivants)

     

    PLAN MACRON DE DE-CONFINEMENT : PRECIPITE ET HORS SOL

    Image par congerdesign de Pixabay

    On pourrait aussi dire la même chose quant aux moyens pour certains lieux de culture, les cantines d’entreprises, la solitude et les ressources vitales des étudiants ou des apprentis. J’y reviendrai.

    Il faut du positif c'est-à-dire annoncer ce qui permet d’anticiper concrètement les situations éventuelles au lieu de toujours présenter des sondages sur ce que ressentent les français s’ils étaient de nouveaux confinés et qui n’apportent rien que d’amplifier l’anxiété latente.

    NON ESSENTIELLE LA DÉCLARATION DU PREMIER MINISTRE

    Après le cirque médiatique  habituel, la semaine s’est  terminée vendredi par un coup de théâtre qui n’était attendu par aucun média : la déclaration du premier ministre alors que les médias nous ont seriné sans cesse qu’Emmanuel Macron allait parler ce week-end sous entendu pour annoncer un confinement inéluctable dont on ne connaissait pas la forme…et qui a fait l’objet d’hypothèses multiples dont mêmes celles de confiner une partie ou une autre de la population en fonction de l’âge.

    On a donc vu,  retirant avec brusquerie son masque, un premier ministre qui  m’est apparu fort nerveux et agacé comme si il n’était pas content  de devoir improviser une annonce  pas prévue( ?)… et vite expédiée sur un départ presqu’en courant… Mais ce n’est peut-être qu’une impression sans fondement.

    Je juge cette déclaration non essentielle dans la mesure où elle n’apporte aucune nouveauté pour réellement freiner la propagation du virus. Il eut été beaucoup plus intelligent de dire, de manière claire et positive  aux français , et bien en amont,  les moyens concrets qu’on allait mettre en place dans les semaines à venir au lieu de les abreuver de chiffres de la montée de la contagion à laquelle on va devoir faire face.

    Il n’y avait en effet pas de quoi faire tout ce cirque médiatique et gouvernemental.  Et pour cause.
    En réalité qu’avons-nous appris ?  

    • Qu’il n’y aurait pas de confinement immédiat et qu’on n’en reste donc à la situation actuelle du couvre feu. « Nous pouvons nous donner encore une chance de l'éviter ». « Les prochains jours seront déterminants » ce qui sous-entend qu’il est toujours possible qu’un confinement ait lieu et donc d’avoir une nouvelle période d’attente anxiogène. Quand ? Mystère. On se demande à quoi servent les travaux des prévisionnistes en épidémiologie…
    • La fermeture des frontières aux pays extérieurs à l'UE, sauf  "motif impérieux" : ce n’est pas un exploit car il y a longtemps que cela aurait dû être fait de même que des tests PCR pour les voisins européens. On n’a que trop attendu et c’est enfin fait.
    • La fermeture des centres commerciaux de plus de 20 000 mètres carrés dès dimanche - Par ailleurs dès lundi, « les jauges seront renforcées dans toutes les grandes surfaces ». Tout cela, une nouvelle fois, de manière brutale, sans préavis.

    Cette annonce me semble être faire pour montrer que l’on fait quelque chose de fort mais en réalité c’était prévisible qu’on le fasse. Pourquoi n’avoir pas anticipé l’annonce de  la date pour respecter celles  et ceux qui, commerçants travaillent dans ces centres et leur donner  le temps de prévoir la fermeture ?

    • Le renforcement du télétravail : il est à l’ordre du jour depuis longtemps sans vraiment d’obligation. Donc pas de changement.
    • La mobilisation des policiers et gendarmes pour faire respecter les mesures de restriction : est-ce un aveu qu’ils n’étaient pas mobilisés pour faire respecter la loi depuis que le couvre- feu est mis en place ? Rien de nouveau donc.

    Rien de positif donc et aucune mesure susceptible de restaurer la confiance mais un appel à la mobilisation des citoyens par Emmanuel Macron ce dimanche, appel qui n’est pas nouveau et qui est, de plus assorti, de menaces de resserrement des contrôles pour ceux qui n’auraient pas une attitude civique.

     

    NON ESSENTIEL…

    Image par chenspec de Pixabay

    POUR CONCLURE :

    On aurait pu se dispenser de tout le cirque médiatique que nous avons vécu depuis quinze jours.

    L’anxiété  pour nombre de personnes de ne pas savoir ce que sera demain a été prolongé par les annonces du premier ministre à une date qu’on ne connait pas avec un éventuel nouveau confinement peut-être si… et sans l’annonce d’un plan susceptible de permettre d’espérer ainsi que je le souhaitais dans la conclusion de mon dernier billet :
    «Le président  doit, à mon sens,  baser ses décisions sur des faits, des chiffres et des situations indiscutables, les expliquer avec transparence et donner des précisions sur  l’utilité des mesures qui seront prises  tant sur le plan de l’anticipation face au développement de la contagion que sur les perspectives que ces mesures que nous devrons appliquer (…) 

    Ce que les gens attendent c’est que les efforts qu’ils feront servent à quelque chose de positif et qu’ils puissent au moins entrevoir le bout du tunnel avec un cap clair, des échéances et des étapes  crédibles qui auront été déterminés et clairement explicitées . Il faudra être inventif et transparent sur les objectifs à atteindre et éviter le brouillard habituel qui empêche la confiance. »

    Tout cela a été complètement oublié au profit d’une énième nouvelle phase d’incertitudes. 

    Aucune annonce positive n’a été faite ni pour l’école ni pour les étudiants et les jeunes alors que cela était possible en les assortissant de moyens.  

    Pour les commerces « dits non essentiels », l’incertitude de l’avenir demeure et se prolonge sauf pour ceux inclus dans les grandes surface qui voient une fois de plus leur activité cesser brutalement alors que ce type de mesures peut se prévoir ce qui prouve que le gouvernement navigue au jour le jour sans  tenir compte du terrain. Il faut se servir des chiffres pour faut anticiper les décisions qui seront à prendre et non en faire des indicateurs qui justifient l’attente et le flou qui va avec.

    Pour le reste de la population, on n’annonce pas de confinement immédiat mais on ne dit pas qu’il n’aura pas lieu, laissant les gens dans la même incertitude depuis quinze jours par exemple pour ceux qui voulaient se déplacer à l’occasion des vacances. 

    Finalement tout cela n’est que partie remise avec peut-être le risque qu’attendre de prendre de vraies mesures  de nouveau improvisées à la va vite, on aille dans le mur et on se retrouve débordé par une propagation de la contamination qu’on ne saura peut-être plus maîtriser.

    Les décisions prises n’anticipent en rien une nouvelle montée de la contamination mais ne font qu’essayer de ménager de manière illusoire les français dont les sondages disent qu’ils ne sont pas  favorables à un nouveau confinement.  Doit on gouverner avec les sondages ?

    Une fois de plus c’est le règne de l’attente, du flou, de l’incertitude, du manque de perspectives positives parce qu’on se contente d’attendre et qu’on n’agit pas avec les moyens ad hoc dont pour certains cela fait des mois qu’on aurait dû les mettre en place :  écoles, cantines, aération, personnels à recruter, aide aux étudiants et apprentis… pour ne citer que ceux-là.
     
    Les erreurs se reproduisent. 

    A suivre...

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    Image par 12222786 de Pixabay

     

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