• 20 NOVEMBRE 2020: CE QUE VA ANNONCER OU NON LE PREMIER MINISTRE...

    Sans être devin, on sait comment fonctionne maintenant la machine communicative du gouvernement pour dire au citoyen ce qu'il sait déjà ou presque quand il n'est pas dans le brouillard des informations qui parfois se contredisent.
    Essai...

    20 NOVEMBRE 2020: CE QUE VA ANNONCER OU NON LE PREMIER MINISTRE...

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    LES ANNONCES MINISTERIELLES  VUES PAR  BERNARD

    Peut-on rêver d’une communication  raisonnable avec moins de mise en scène ? Chaque semaine, c’est le même « topo », au début on apprend qu’un conseil de défense se tiendra le jeudi matin et le soir même une conférence de presse sera organisée soit par le premier ministre ou bien son ministre de la santé. En attendant, plus on s’approche de la tenue du conseil de défense et plus une pression médiatique se met en place. Les journalistes supputent sur des mesures à annoncer, des médecins demandent encore et encore un durcissement des mesures sinon tout va s’effondrer…Puis le conseil de défense se tient, les journalistes essaient d’interroger en « off » des ministres et des conseillers et lancent des rumeurs : « selon un proche du gouvernement , tous les commerces vont fermer » « selon un important ministre, tous les lycées vont fermer »… la pression monte dans l’opinion. Puis vient la conférence de presse avec à chaque fois un discours dramatique «  la situation est grave, les morts vont se multiplier dans les semaines à venir, Noël se fera seul… » avec ou sans nouvelle annonce…Puis vient le week-end, si il y a une élection aux Etats-Unis, on parle un peu d’autres choses…Et puis, c’est lundi  et c’est reparti pour un tour….

                                                                                          Bernard JEUNOT

    20 NOVEMBRE 2020: CE QUE VA ANNONCER OU NON LE PREMIER MINISTRE...

     

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     LES ANNONCES DU PREMIER MINISTRE  DE CE 20 NOVEMBRE 

     … Et ça continue.

    Le premier ministre a  parlé ce matin. Comme la semaine dernière, le 12 novembre,  pour ne rien nous apprendre, tout avait été dit. Les journalistes eux-mêmes, à la conférence  de presse,  n’ont posé que des questions -  peut-être préparées d’avance-  qui montraient presque qu'ils n’avaient pas écouté ce que le premier ministre et le ministre de la santé avaient dit. Ce ne fut que pour leur faire répéter ce qui avait été clairement énoncé.

    Par contre je n’ai pas entendu  de questions au ministre de l’ éducation nationale pour lui demander pourquoi il n’a pas pris pour les collèges les mêmes mesures que pour les lycées dont la situation sanitaire est identique : nombre d’élèves par classe, cantine, brassage…

    Qu'a dit ce matin, le  premier ministre ? Je ne sais pas, je n'ai pas écouté. Je croyais qu'il s'exprimait ce soir. On s'y perd parfois. On a eu toute la semaine pour le savoir à défaut de le deviner.  Il y a du mieux  mais la situation reste critique.. .

    Non les restaurants et les bars n’ouvriront pas pour les fêtes…

    Oui, on va essayer de faire reculer le Black Friday du 27 novembre pour attendre l’ouverture des petits commerces le 1er décembre. Rien n'est encore fixé. On attend la communication du président.

    Les fleuristes peuvent déjà, aujourd’hui vendredi, vendre leurs sapins sur le trottoir…

    Les églises pourront peut-être ouvrir à Noël si la situation sanitaire  le permet.  

    A part cela… comme je le disais dans mon billet précédent, paragraphe " LES CHANTS DE NOËL AVANT L’HEURE" :  Certains membres du gouvernement  ont fait   miroiter quinze jours après  le début du confinement que ça va mieux. Depuis deux ou trois jours le discours est abondamment relayé par les médias quant à la baisse de certains indices qui montreraient que « ça va mieux ». 

    Faudrait peut-être que leurs violons s’accordent avec la baguette  du premier ministre.

    "Est-on en train de préparer un futur relâchement que d’aucuns réclament comme d’autoriser l’ouverture des lieux de cultes en cédant aux pressions des intégristes catholiques ? Veut-on donner des espoirs de passer des fêtes de fin d’année normales ? Je crois pourtant que la prudence s’impose pour ne pas donner de faux espoirs qui seraient négatifs alors que la situation est très loin d’être sereine, en témoignent les chiffres et les imbécillités de comportements de certains."
    Non le président ne parlera pas de dé-confinement. Le mot est devenu tabou au sommet de l’état.

    Ça se comprend. Monsieur « déconfinement » devenu premier ministre ne peut pas refaire les ratages de la première sortie du confinement qu'il a organisé, la préoccupation du gouvernement avait été plutôt de lâcher du lest pour que les français puissent « profiter mieux » de leurs vacances tout en essayant de sauver l’économie touristique. C’est un choix qui s’est  payé et qui a occulté des informations importantes.

     Il me semble qu’on prépare les esprits à ce que l’on aménage le confinement pour rendre les fêtes acceptables. Jusqu'à quel point? Le  flou s’installe insidieusement avec son lot d’incompréhensions qui ne peuvent que déboussoler surtout quand on voit que des mesures devraient être prises mais ne le sont pas comme celles qu’on devrait mettre en place au niveau des collèges qui comme les lycées sont des « clusters » en puissance quoiqu’en dise monsieur le ministre de l’éducation nationale. Quant à la situation sanitaire elle est loin d’être mirobolante. Il n’est qu’à écouter les soignants dans nombre d’établissements hospitaliers.

    La population ne demande pas  de faux espoirs mais la vérité et n’a pas besoin d’être ménagée mais doit savoir où elle va… 

    Encore une communication d’étape alors que rien n’a changé ou presque.

    La prochaine, c'est le président qui parlera ... C'est mardi prochain parait-il.

                                                                                         Patrick PATTE

     

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