• S’INFORMER : UN VRAI CHALLENGE ?

    S’INFORMER : UN VRAI CHALLENGE ?On ne fait pas ce qu’on veut tous les jours. La preuve en est, je ne me suis pas exprimé sur ce blog depuis fin septembre. Mais avais-je le besoin ou l’envie de m’exprimer ? En ai-je eu le temps? Peut-être est-ce tout à la fois.

    On se sent parfois pris dans un tourbillon du non sens informatif qui donne l’impression, après tout, que nombre de « nouvelles » ne sont qu’écrans de fumée qui veulent faire oublier que le quotidien du terrain est plus important que certains commentaires vains de l’actualité.

    J’ai quand même quelques mots à dire à propos d’immigration, de racisme, d’enfumages politiques, de rythmes dits « scolaires », d’inepties médiatiques et autres blablas destinés à nous endormir intellectuellement.  Mais je vais prendre mon temps. De toute façons ces thèmes sont à l’ordre de chaque jour…

    DE LA DIFFICULTE DE SUIVRE…L’INFO : CA « BUZZ"E POUR NOUS !

    Quand on consulte le résultat de certains sondages, on s’aperçoit que les gens sont pris dans le tourbillon des informations rapides,  souvent sans nuances car à l’ère du « Buzz »*, il faut bien avouer que nous sommes de plus en plus confrontés à l’information immédiate et tronquée de l’instant ce qui me semble générer des réactions émotionnelles plus  qu’une réflexion profonde sur les sujets qu’on nous présente. 

    D’une particularité on fait une généralité qui s’amplifie d’autant que chacun peut en rencontrer ici ou là dans sa vie de tous les jours une illustration.  Il y a heureusement encore des journalistes qui font de la vraie investigation et quelques magazines télévisuels et écrits qui vont plus loin et analysent. Encore faut –il qu’ils soient vus ou lus ce qui n‘est pas le lot de tout le monde car cela demande un effort dont on n’a pas forcément envie quand on a eu une journée bien remplie.  Les idées ont donc du mal à se confronter pour une vraie réflexion.

    Les sondages ou les « buzzs »ne concourent pas à la résolution des problèmes.

    POLITIQUE  OU ELECTORALISME ?

    Nombre de politiciens dont cela devrait être le rôle d’informer, de justifier leurs positions sont trop pris par leurs « guéguerres » internes de partis  - ou la course à l’électeur en vue des prochaines échéances électorales-  pour jouer à fond la carte de la démocratie, celle de vraie confrontation des idées et la proposition de solutions sérieuses pour avancer.  Ils nous racontent des « salades » approximatives et peu fraîches. On assiste à un surfing sur la vague d’idées qui pourraient flatter  l’électeur dans le sens du poil.

     Les manoeuvres idéologiques de l’UMP pour chausser les mêmes idées étriquées que celle du front national en est une illustration comme, par exemple, la remise en cause du droit du sol.

    Les politiques sont à la recherche de l’électeur qui en cette période difficile se réfugie dans des idéologies sécuritaires et protectionnistes  parce que les politiques de toutes tendances ne savent pas expliquer les véritables voies d’une réussite de la société. Ils n’ont d’ailleurs pas grand chose à proposer car nombre d’entre eux sont usés par le pouvoir.

    Alors oui, on flatte dans le sens du ressenti en amplifiant des phénomènes particuliers pour en faire des vérités générales : insécurité, immigration, …

    Certains électeurs se contentent de « râler » ou contester, à tort ou à raison d’ailleurs,  telle ou telle mesure mais ne s'engagent pas forcément  dans un certain militantisme et une réflexion approfondie qui permettraient peut-être de changer les choses par la base dans les partis politiques, les syndicats ou autres organisations.  Mais cela demande du temps, de la détermination, du courage et de la patience car il faut souvent se bagarrer contre les immobilismes en place ou les paralysies et des « systèmes barrières » créés par certains responsables qui croient que quand ils ont le « pouvoir », ils sont les « chefs » qu’on ne peut contester.  Cela décourage et on peut le comprendre.  Il reste la réflexion et l'analyse et les contacts personnels pour ouvrir le débat avec les proches, amis et connaissances.

    On assiste en tout cas actuellement à une démobilisation aggravée du style « je ne voterai plus » ou je voterai « front national » pour « leur donner une leçon » ou à un « laisser aller » vers des exagérations sur la sécurité,  des fantasmes sur l’immigration et autres thèmes que les médias aiment à foison mettre en exergue.  C'est tout à fait dommageable pour la démocratie et c'est aussi le signe d'une superficialité grave de l'opinion politique.   

    Le lit de l’égoïsme banal et destructeur de la société continue de se faire. Les communautarismes progressent, le racisme primaire s'étend et la laïcité recule de la faute de nombre de politiques incohérents, de certains médias  mais aussi de la faute de chacun d’entre nous. Est-ce bien responsable ? A chacun de juger.  

     LE CHOIX D’UN CAMP : S’INFORMER

    J’ai donc choisi mon camp, celui d’essayer de voir un peu plus loin que le bout de mon nez…qui a déjà une certaine taille. Et cela n’est guère facile malgré le temps à ma disposition.  Pour le militantisme, j’ai donné et je continue de donner là où c'est encore utile.

    A suivre…

     

    Buzz :   Le buzz ( angliscisme de « bourdonnement » d'insecte) est une technique marketting consistant, comme le terme l'indique, à faire du bruit autour d'un événement, un nouveau produit ou d'une offre...  On parle aussi de « buzz » en dehors de contexte commercial : une œuvre ou une idée peuvent créer un « buzz".  (source wikipédia)

     

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