• LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE …

    Je ne me suis guère beaucoup exprimé sur le sujet dans ce blog sauf dans la rubrique « politique » à l’occasion de quelques élections.

    Que nous devions agir pour préserver notre environnement pour les générations futures ne fait aucun doute. Les faits prouvent que le GIEC, notamment, ne dit pas n’importe quoi.
    La lutte pour préserver notre environnement doit être mondiale.

    On voit, hélas, que nombre d’états de la planète ne jouent pas le jeu.Il n’est qu’à considérer les faibles avancées des successives « COP » où chaque année les beaux discours ne font que peu évoluer dans le bon sens à savoir prendre enfin en main l’avenir de la planète et donc des êtres qui la peuplent.

    Mais quand on voit les actes actuels de certains dirigeants ont-ils dans leurs préoccupations le bien être de leurs populations ou leur maintien au pouvoir de leur propre personne ? Il n’est qu’a considérer par exemple les milliers de morts que les conflits actuels génèrent pour preuve que certains de ceux qui veulent nous diriger n’ont aucun respect de la vie des peuples qu’on abuse, conditionne ou sacrifie.

    LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE …

    licence Creative Commons Attribution 3.0 Non transposée

    Pour lors, nous n’avons fait que constater et peu agi. Il n’est pas trop tard pour le faire mais c’est malheureusement timide alors que des décisions fortes et un calendrier d’actions mondiales et coordonnées doivent être pris tout de suite pour permettre une vraie transition énergétique qui ne soit pas punitive, traite les urgences et laisse selon le cas le temps de faire que la transition commence et soit, tout en respectant les êtres vivants pour qu’ils puissent continuer de vivre dans un avenir environnemental qui assure le bien être des humains mais aussi de toutes les espèces vivantes.

    L’EXEMPLE NE VIENT PAS D’EN HAUT

    Les obstacles à l’action sont nombreux même si la prise de conscience est faite parmi une majorité de la population française mais aussi mondiale notamment celles des pays et leur population qui ont à faire face à des dérèglements climatiques importants:

    - les états « riches » qui n’imposent pas aux entités financières des règles ou des interdictions suffisamment fermes pour donner un coup d’arrêt au super profits de ceux qui exploitent les énergies fossiles. Les dites entités font des « gestes » dérisoires ( voir par exemple Total et ses « réductions » à la pompe) pour faire croire qu’ils font quelque chose mais la réalité est tout autre ; l’exploitation des ressources carbonées ne diminue pas et parfois augmente.

    - un manque de coordination d’un vrai plan de sauvegarde de la planète

    - les sectarismes d’une écologie intellectualisée qui prône des dogmes qui sont des repoussoirs alors qu’il faut proposer des solutions véritables pour une transition anticipée possible et qui demandent certes des efforts mais qui soient compris, acceptés et surtout viables et supportables par tous. Il faut convaincre pour avancer avec tous, ce qui prend plus de temps mais se révèlera à terme plus efficace que l’imposition de mesures brutales voire punitives ou culpabilisantes, teintées souvent d’un hors sol technocratique comme cela est la mode actuellement notamment, en France, pour l’achat de voitures électriques ou l’isolation des logements par exemple.

    GILETS JAUNES:

    (auteur OpenCliparts-Vectors, CC0 domaine public)

    LES EFFORTS DEVRAIENT ETRE PARTAGÉS ET JUSTES

    Les efforts ne sont pas seulement à demander au « bon peuple » mais à exiger de ceux qui depuis des décennies font des profits honteux non partagés en exploitant les ressources qui appartiennent à tous. L’urgence est d’abord là. Si cela n’est pas fait , on court à l’échec.

    Ce doit être aux états d’imposer à ceux qui font des énormes profits les efforts à faire pour que les richesses soient réparties de manière juste. Elles ne le font pas ou mal. Mais ont ils encore le pouvoir de l’imposer ?

    Une meilleure répartition des richesses permettrait, en effet, entre autres, des salaires décents ce qui entrainerait pour tous des moyens effectifs de répondre chacun notamment aux objectifs de mieux isoler les logements par exemple ou de pouvoir se doter d’une voiture moins polluante notamment pour ceux qui n’habitent pas les grandes villes et sont obligés de se déplacer en voiture pour nombre de tâches quotidiennes que ce soit pour faire ses courses ou aller au travail ou chez le médecin.

    La transition énergétique n’existe pas ou guère. Elle n’est que verbale puisque les mesures sont disparates, injustes, impossibles à concrétiser pour bon nombre, décourageantes sans perspectives claires car noyées dans des contradictions qui sont pourtant perçues par nombre de citoyens car elles touchent leur quotidien.

    Et puis on assiste à des mesures aberrantes avec l’application autoritaire par certaines grandes collectivités d’interdictions de circuler de véhicules anciens qui ont des vignettes CRITER 3 ou 4 alors que nombre de gens n’ont pas les moyens de changer de véhicules ou que les dits véhicules sont encore tout à fait en état de « rouler » et que même certaines ne polluent pas plus voire moins que certains véhicules récents car l’attribution de la vignette CRITER est très loin d’être au top de la cohérence attributive… Les dites collectivités auraient peut-être dû prévoir tout cela pour qu’on aménage en douceur l’accès à leur territoire et préparer ce qui devrait permettre de diminuer la pollution de l’air nocive pour la santé. Qu’en est-il par exemple dans certaines métropoles de la politique des espaces verts qui sont insuffisants ? Et les transports dits collectifs  véritables galères quotidiennes pour bon nombre de nos concitoyens? La diminution de possibilités de transports inter cités pour des raisons de rentabilité est aussi une incohérence qui s’aggrave…

     

    On accroit donc brutalement les difficultés sociales de nombre de citoyens qui, par ces mesures n’ont ou n’auront plus accès à la possibilité de travailler, se soigner, voire de visiter leurs proches faute de solutions proposées satisfaisantes qui le leur permettent.
    Comme si cela ne suffisait pas, je viens d’apprendre que le Parlement européen examine l’éventualité d’une visite médicale obligatoire tous les 15 ans pour tout détenteur du permis de conduire.. Porté par la commission des transports de l’UE présidée par l’eurodéputée EELV Karima Delli, « ce projet de loi fait partie de la volonté générale de l’UE de mettre un terme à la mortalité routière, avec un objectif de 0 décès d’ici 2050 ». Des personnalités françaises dont le docteur Michel Cymes, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann et Jean Todt, envoyé spécial de l’ONU pour la sécurité routière, ont signé ce dernier lundi une tribune dans « Le Figaro » pour défendre le projet.Si à mon sens, il faut certes se préoccuper de cette mortalité, il serait bon aussi qu’une fois encore la technocratie ne mette pas, par dogmatisme, la charrue avant les bœufs et ajoute aux problèmes actuels des citoyens qui ont besoin de leur permis pour conduire une voiture, une mesure qui risque d’alourdir encore les problèmes de déplacements ce dont nous n’avons pas besoin en cette période où les contraintes commencent à s’entasser comme autant de charges qu’il sera humainement et matériellement difficile à supporter. Ces personnalités convaincues qu’elles agissent pour le bien de tous devraient apprendre à mieux examiner les solutions qu’il serait bon de mettre en place avant que d’imposer une telle mesure.

    Car il s’agit ici encore d’imposer sans prévoir les solutions pour que chacun puisse continuer de circuler. Qu’on ne nous parle pas des transports collectifs. Ils ne sont développés que dans les grandes agglomérations et encore dans de nombreux endroits c’est la galère...Ailleurs ils ne permettent guère en cas de privation de voiture de se déplacer au quotidien. Voter une loi c’est facile. Permettre qu’elle puisse s’appliquer pour le bien des populations c’est autre chose et on ne le fait pas.

    Il faut arrêter de prendre des décisions hors sol... 

    Allo la LUNE, ici la TERRE …

    DISTRIBUTION DES VACCINS : LES ABSURDITES

    UNE BRUTALITÉ DUE AU MANQUE DE VISION A LONG TERME

    Toutes ces mesures, comme d’autres d’ailleurs, sont brutales et sont le résultat du manque de compétence de nos soit disant élites et de leurs conseils, à tous les niveaux , de prévoir à long terme et très long terme les problèmes futurs dont ceux environnementaux.

    Devant les urgences qui n’ont pas été anticipées, « on » s’affole et on prend des mesures sans considérer leurs répercutions sur ceux qui vont trinquer à savoir la majeure partie de la population.

    Il en est ainsi dans le domaine de l' éducation et de la santé par exemple quand il s’agit d’avoir le nombre de professeurs ou de médecins dont on a pas voulu prévoir la pénurie. Et ce ne sont que deux exemples parmi d’autres.

    Nous sommes mal gouvernés depuis des décennies avec nombre de technocrates politiciens qui n’ont appris dans leur soit disant « école d’élites » que la gouvernance à court terme et les jeux politiciens pour être , revenir ou rester au pouvoir notamment en manipulant les populations ou en favorisant certains lobbies susceptibles de les aider à tenir le bon peuple dans le chemin qui convient à leurs idéologies disparates.

    L’exemple de l’imposition en France et ailleurs de la voiture électrique qui serait « la » solution à tous les problèmes de pollution dus au transport se fait sans aucune transition réelle et risque à terme de soulever une vague de colère de celles et ceux qui ne peuvent se payer un « luxe » décidé par les politico- technocrates « hors sol » de l’état qui fait bien l’affaire des constructeurs automobiles qui font le maximum d’argent y compris avec les subventions de l’état et donc l’argent des contribuables dont bon nombre ne verront pas les retombées comme ceux des classes moyennes. J’y reviendrai.

    RETRAITES "MACRON": L'ENTOURLOUPE DE L'AGE PIVOT A 64 ANS - 3 sur 3

    (Image par karosieben de Pixabay

    EN GUISE DE PREMIÈRE CONCLUSION 

    La transition écologique et énergétique, il y a longtemps qu’elle aurait dû se mettre en place au lieu de faire des discours en faisant croire qu’on agissait alors qu’en réalité des mesures prises le sont sans plan cohérent : ici on va fabriquer des batteries à côté de la construction des voitures sans avoir localement les ressources nécessaires pour les fabriquer et qu’il faut aller chercher dans des pays lointains… Des opérations de prestige sans une cohérence dans un ensemble.
    On fait croire que c’est fin des combustibles fossiles tout en continuant de subventionner les énergies fossiles.

    On aide à l’utilisation des biocombustibles qui sont moins taxées que les combustibles fossiles en créant l’illusion que c’est une des sources de carburants du futur alors que cela demande l’utilisation de plus en plus de terres cultivables qui pourront être utilisées pour la production des végétaux destinés dans l’avenir à nous nourrir.

    On vante les combustibles nucléaires qui seraient la solution majeure à nos futurs besoins . On va en effet accroître la consommation d’électricité sur la base du maxi nucléaire qui n’est pas exempt de problèmes quant aux approvisionnement en minerai utilisable et à la pollution générée sans compter les risques nucléaires propres qui pourraient subvenir en cas de catastrophe naturelle ou d’épisodes de guerre en cette période troublée .D’un autre côté on n’aide pas suffisamment la recherche du développement d’autres énergies comme par exemple le potentiel de l’hydrogène. L'hydrogène est pourtant prôné comme le carburant du « futur ». L'industrie qui utilise abondamment ce gaz depuis plus de 40 ans le désire comme changement . L'hydrogène intéresse bien sûr les gouvernements qui, enfin, réalisent qu'une économie neutre en carbone à l'horizon 2050 n'est pas envisageable sans lui. Mais il eut fallu agir plus tôt au lieu de tout miser sur la voiture électrique qu’on impose comme transition très coûteuse pour les populations.

    On se demande bien pourquoi et l’industrie et les gouvernement n’ont pas agi fortement depuis longtemps pour la recherche pour permettre une application à grande échelle de l' hydrogène. Ou plutôt je ne me le demande pas : industries et gouvernements se sont contentés  du court « terme » à savoir l’exploitation très rémunératrice des carburant fossiles tant pour les profits des actionnaires de ces industries que pour les taxes que l’état perçoit.

    Aucune vision à long terme vous disais-je…

    LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE …

    domaine public

     

    En tant que simple citoyen, mon impact sur la résolution des problèmes n’est que mineur. Mais j’ai un rôle à jouer. En ai-je la motivation ? Suis-je bien conscient de tous les problèmes ? Que dois-je faire ?

    En tout cas il ne faut pas tout gober aveuglément et il est clair qu’il faut s'informer et dénoncer les incohérences et résister aux dictat d’éventuelles mesures qui veulent nous culpabiliser et nous prendre pour des pigeons.

    QUESTIONS A FRANCOIS HOLLANDE ET MANUEL VALLS

     

    « ATTAL OU LA CONTINUITÉ MACRONIENNEHUMEUR DE MARS 2024 (1) »

    Tags Tags : , , , , ,