• HUMEURS DU PREMIER WEEK-END DE FEVRIER 2014 - partie 1

    Les "nouvelles"  ne manquent pas ces derniers temps pour que réagissent nos cerveaux embrumés parfois par le trop plein de la vie quotidienne. C'est mon cas mais pas forcément celui des autres, bien sûr.

    Se poser un instant pour réfléchir à ce qu’on nous raconte sur le net et ailleurs ne fait pas de mal. 

    C’est peut-être ce qu’auraient dû faire ces parents qui n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école à l’appel de messages aux contenus débiles mettant gravement et de manière honteuse en cause l’Ecole et la probité et le travail des enseignants.

    Et puis il y a l’éternelle ritournelle du retour de Sarkozy. 

    Arnaud Montebourg veut s’attaquer à la téléphonie « Low cost ». Que veut-il donc "redresser"?

    Aux dernières « bonnes nouvelles »,  la transparence sur la « Réserve » des députés a commencé à l’assemblée nationale.

    JOUR DE RETRAIT ou NOUVEL HARO SUR L’ECOLE

    Critiquer l’école, la politique du ministre de l’éducation nationale, ses réformes c’est bien entendu normal dans une démocratie. Je l’ai fait avec vigueur ces derniers mois et ces dernières années et le ferai encore quand cela m’apparaîtra nécessaire.

    Suite à l'appel "jour de retrait de l'école" des centaines d'enfants à travers la France ne sont pas allés en classe vendredi de la semaine dernière ou lundi. Je dois dire que le vase de la connerie déborde mais cette fois ce n’est pas le gouvernement qui est en cause.

    (Jules Ferry par Léon Bonnat(1833-1922) domaine Public)

    HUMEURS DU PREMIER WEEK-END DE FEVRIER 2014  - partie 1La campagne "Jour de retrait de l'école" résulte d'une interprétation pour le moins abusive des ateliers "ABCD de l'égalité" testés par l'Education nationale.

    Les réseaux sociaux ont permis de diffuser rapidement un lot d’affirmations ridicules que certains parents n’ont pas pris la peine de vérifier auprès de ceux qui accueillent chaque jour leurs enfants à l’école et les premiers mis en cause par ces ragots : les enseignants. Ils ont pris pour argent comptant des allégations venues par mails, SMS ou sur les réseaux sociaux comme tous ces « hoax » grotesques mais qui font illusion qu’on rencontre quotidiennement sur le net et dont il faut se méfier. C’est courant. On ne doit pas croire tout ce qui est affirmé et vérifier l’information est indispensable si on ne veut pas tomber dans les pièges d’individus mal intentionnés. Cela prouve le danger de l’utilisation des réseaux sociaux. 

    Il faut néanmoins se poser la question de l’image qu’ont certains parents de l’école et en chercher les causes.  Pourquoi aussi ne se sont-ils pas rapprochés de celle-ci pour demander des explications plutôt que de réagir sans réflexion à un mot d’ordre au contenu pour le moins choquant ? 

    Quelques centaines d’enfants qui ne sont pas allés à l’école sur plusieurs millions c’est déjà beaucoup trop mais ramenons quand même les choses à leur juste proportion : une centaine d’écoles sur 48 000 ont été perturbées.

    Le seul moyen de lutter contre la rumeur c’est d’informer. Il faut aussi arrêter d’en faire de la publicité.  Les parents auront l’intelligence de se rendre compte de l’ineptie de la rumeur dont le seul but est de déstabiliser l’Ecole au lieu de l’aider à se rénover et se réformer pour l’avenir de nos enfants.

    Le ministre de l’Education nationale a su avoir la réaction utile en réagissant avec vigueur. La fermeté est nécessaire mais surtout le dialogue avec les parents, sur le terrain, est indispensable pour faire front aux inepties énoncées.

    LA RITOURNELLE DU RETOUR DE SARKOZY

    On dîne entre amis sans Nicolas mais on en profite pour se rappeler le bon temps où ce dernier était président. Grand bien leur fasse à ces dîneurs. C’est pour cette liberté qu’on est en république.

    On sent néanmoins, ici et là, des petites touches relayées abondamment par les médias que peut-être le dit Nicolas reviendrait. Tout cela est bien sûr savamment orchestré pour nous enfumer.
    A l’UMP, divisée sur le sujet , on parle de primaires pour la prochaine présidentielle mais que si... SARKO veut se représenter pour les uns il doit se soumettre à la primaire, pour les autres il a la légitimité pour passer outre...  Il faut dire qu’il y a des velléités de candidatures d’aucuns, nombreux, voulant courir vers l’échalote du pouvoir suprême...

    Bref, tout cela veut amuser la galerie.

    Je ne sais si l’ex-président Sarkozy osera se représenter aux suffrages des électeurs en 2017. C’est son problème. Ce sera aussi celui des français s’il le faisait que de le réélire ...ou pas.

    Je sais, il y a des sondages. Mais je ne sais pas si une majorité  de français veulent son retour. J’espère que non ou alors je serai tenté de penser que nos compatriotes souffrent d’une maladie grave de la mémoire ou sont masochistes. Mais ce n’est qu’un point de vue.

    HUMEURS DU PREMIER WEEK-END DE FEVRIER 2014  - partie 1En tout cas, pour ma part, j’ai une mémoire d’éléphant et je me rappelle très bien le bilan du dit ex président et de ses amis.

    S’il le fallait, on pourra toujours le rappeler le moment venu.

    Comme d’ailleurs, il sera intéressant de faire le bilan de François Hollande qui a encore devant lui plus de trois années pour l’étoffer dans le bon sens, enfin je l’espère. Mais il faudra prendre un virage à gauche...

    Pour l’heure, la présidentielle n’est  pas à l’ordre du jour même si d’aucuns  y pensent et ne pensent qu’à ça, à tel point que tous leurs actes sont axés vers cet objectif y compris en utilisant les élections municipales. 

    Ils feraient mieux d’agir et de proposer des solutions pour que le pays avance dans la direction d’une amélioration de la situation, plutôt que de faire de l’électoralisme stérile source de confusion, de mensonges et de déstabilisation de l’électeur parfois trop crédule.                       ( gravure du XVIIIème siècle, domaine public)

     

    A suivre .... à petites doses.

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