• Fournitures scolaires : ça va flamber !

    C’est tout au moins ce qui est annoncé. En 2010, le panier établi par le ministère de l’éducation nationale  coûtait 119 euros, en 2011 il est passé à 151 euros, en 2012, il coûterait 188 euros.

    Où vont passer les 25% d’augmentation des allocations scolaires ? 

    Fournitures scolaires : ça va flamber !Bien sûr, on peut acheter moins cher…des fournitures de basse qualité. Est-ce là encore la solution qui va être prônée : le discount de la « malbouffe » ne suffit donc pas ?

    Si on en vient d’ailleurs au coût de la scolarité, voilà un sujet que doit traiter le comité mis en place pour refonder l’école dans le cadre de la concertation lancée le 4 juillet par le ministre de l’éducation nationale.

     « Dans une période marquée par des difficultés économiques et sociales grandissantes, la gratuité est plus que jamais l'une des conditions de l'égalité des chances. »  (CDEN alternatif du département du nord de mai 2012)

    On a constaté en effet, depuis plusieurs années, un recul significatif de la gratuité de l'école publique dû en particulier à l'insuffisance des financements publics pour prendre en compte les évolutions du système éducatif et de la société.   

    Il incombe à l’État de veiller à une réelle gratuité de l’enseignement.

    Renouveler les pratiques de l’école, faire des classes de découvertes, organiser des voyages de découverte ou linguistique par exemple sont souvent transférées en grande partie à la charge des familles. 

    Les coûts à la charge des familles, notamment à l’école primaire, sont extrêmement variables selon le lieu où elles vivent ce qui cause des inégalités territoriales importantes : dans le département du nord la dotation par élève à l’école primaire varie de 1 à 10 selon les communes. « Certaines ne fournissent même pas tous les livres scolaires, là où d’autres donnent tout. » 

     Le système de péréquation existant ne permet pas de rééquilibrer ces disparités.

    Il faut donc mettre en place une étude pour que sur l’ensemble de la nation, département par département,  le point soit fait et qu’on redéfinisse la répartition des charges entre l’État et les collectivités territoriales.

     Le comité pour la refondation de l’école doit  réfléchir sur la gratuité de l’École  (fournitures, livres et équipement, le transport, avec une péréquation des moyens pour garantir l’égalité sur tout le territoire.), le coût des services périscolaires, la restauration, la garderie pour en en assurer l’accès à tous, les bourses nationales,  « le droit aux vacances et aux loisirs pour tous les enfants et jeunes, à travers une loi favorisant les loisirs éducatifs et collectifs. »

     Il faut aussi se pencher  sur le  financement de  l'école privée : la transparence n’est pas actuellement suffisante  et il semble que les subventions versées ne soient pas toujours justifiées. Il serait bon de revoir un certain nombre de dispositifs.

    L’école publique doit être financée prioritairement car elle doit assurer la solidarité nationale en matière d’éducation.

    Du travail en perspective. Il faudra sans doute bousculer beaucoup de « chapelles » et résister aux pressions…

    La justice est là aussi le maître mot en la matière.

     

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    « Panne d'Orange!Où sont donc passés nos députés ? »

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