COVID: LES ANNONCES DU 12 JUILLET 21 OU LE RETARD A L'ALLUMAGE - 3 sur 3

Je terminai mon dernier article de réflexion sur les mesures annoncées le 12 juillet 2021 par le président de la République en souhaitant que le passage de la loi par les « chambres » n’apportent pas leur lot d’incohérences dont les français n’ont pas besoin en cette période difficile de l’appréhension de la propagation de la contamination en période de vacances. 15 jours déjà… quand je disais que nous perdions du temps en palabres, tergiversations et autres alors que chaque jour la contamination s’amplifie et court. Sans vouloir être alarmiste il faudrait quand même que des mesures soient actives. Mais on n’annonce rien tant que le le conseil constitutionnel ne se sera pas prononcé...le 5 août.
C'est fait et il y a eu quelques rectifications qu'on peut juger bonnes comme le non licenciements pour les CDD et intérim.Par contre abandonner l'isolement obligatoire après test positif ne me semble pas très cohérent vu la situation actuelle de la propagation.

S’il faut saluer le respect d’un passage par les instances démocratiques que sont la chambre des députés et le sénat, je redis que si le gouvernement s’était prononcé sur les mesures à prendre en mai, nous serions dans une situation plus sereine. On vient encore de rallonger de trois semaines les mises en application et encore, je suis gentil car si on a des ajustements à faire après les observations du conseil constitutionnel...il est clair que l’impact des mesures ne commencera vraiment complètement qu’en octobre si d’ici là il n’y a pas encore des reculs du fait des lobbies qui essayent de tirer sur la ficelle. Et puis il y a tous les recours en cours en direction du dit conseil par les anti « pass sanitaire ».

Oui tout cela n’annonce rien de bon pour la rentrée. Mais nous n’y pouvons rien. Alors il faut aller de l’avant et faire ce qu’on pourra car on ne peut retourner en arrière pour changer la situation actuelle.

Image par Peter Fischer de Pixabay

VACCIN, PASS ET GESTES BARRIERES

Nous avons en main tous les outils pour nous en sortir. Il est sûr que les retards à l’allumage vont nous donner du fil à retordre pour gagner la course. Les responsables sont le « pouvoir » gouvernemental et présidentiel ainsi que je l’ai décrit plus tôt mais aussi à égalité une partie des citoyens qui traînent « la patte » pour de multiples raisons qui, si pour certaines, on peut les comprendre, pour d’autres sont incompréhensibles car relève de l’hypocrisie ou de la malhonnêteté , de l’absurde voire de l’obscurantisme.

Mais ce sont les faits et la situation est celle d’aujourd’hui. Après les avoir énoncés , passons à l’avenir et à comment aider pour retrouver en grande partie la liberté de notre vie d’avant.
Pas si simple mais possible pourvu qu’on s’y attelle tout prenant en considération ceux qui doutent honnêtement pour les informer mais aussi en ignorant des semeurs volontaires de troubles qui ne représentent qu’une extrême minorité agissant pour se valoriser et exister ou faire croire à leurs imbéciles théories obscurantistes.

Image par memyselfaneye de Pixabay

POUR VIVRE EN S’ADAPTANT IL FAUT SE BASER SUR DES SOURCES FIABLES DE CONNAISSANCES…

Il en existe. Je l’ai dit à propos des masques et du rôle contaminant des aérosols. « Il faut les trier avec bon sens et éviter d'aller les chercher par exemple sur des sites qui diffusent des affirmations non vérifiées qui ne sont donc pas des informations fiables. Les connaissances peuvent évoluer , on l'a vu depuis mars. Tous les jours on apprend sur le virus et nombre de scientifiques sérieux en tiennent compte. C'est ainsi que les médecins adaptent et améliorent le traitements non pour tuer le virus mais pour atténuer les effets de ce dernier sur l'organisme.  Il faut arrêter de se laisser envahir par le flou.Pour aller sur certains réseaux sociaux je m‘aperçois qu’on y dit tout et n’importe quoi. La plupart du temps ce sont des affirmations sans argumentation pour faire valoir qu’on est contre le port du masque, que l’épidémie n’existe pas, que nous sommes manipulés, ...un défilé d’inepties qui ne reposent que sur des avis à l’emporte pièce censés montrer qu’on ne s’en laisse pas conter mais qui révèle souvent un égoïsme prégnant comme si les autres n’existaient pas pour affirmer une fausse  liberté du chacun fait ce qu’il veut… ça n'est pas intéressant. 

Pour ma part, je m’appuie sur des connaissances que je glane auprès de sources que j’estime sérieuses, laissant de côté l’incertain mais tenant compte aussi des doutes qu’on peut avoir par simple soucis de précaution. Je tiens compte des incertitudes des scientifiques quant au virus… J’arrive à m’y retrouver dans le minimum nécessaire utile pour m'adapter . » ...et décider de mon attitude.

QUE FAIRE EN TANT QUE CITOYEN ?

Se vacciner bien sûr. C’est incontournable.

Et cet avis je peux l’expliquer.

S’informer et informer les autres autour de soi qui sont hésitants. Pour cela il est clair qu’il faut faire référence à des sources d’informations qui sont abondantes en utilisant des arguments qui doivent pulvériser les inepties que l’on entend ici et là par méconnaissance.

Pas si facile mais possible.

L’objectif n’est pas de condamner à priori ce que disent les hésitants à se faire vacciner ou qui sont contre le pass sanitaire. L’ouverture d’esprit que l’on doit avoir c’est d’examiner les raisons énoncées et de faire valoir un autre point de vue argumentée sérieusement sur la base de connaissances et de faits indiscutables. Après...chacun fera ce qu’il voudra mais au moins l’information est donnée à la réflexion pour que face aux doutes de l’autre il y ait matière à ce qu’il se pose des questions sur ces propres affirmations et puisse éventuellement changer de point de vue notamment face à la vaccination. Cela ne s’adresse pas bien sûr à l’extrême minorité qui raconte sciemment n’importe quoi qui ne sont que des fauteurs de troubles mais aux personnes prêtes à dialoguer.

Dans un prochain écrit je ferai l’inventaire de ce qui semble interroger les hésitants et auquel je peux répondre puisque j’ai moi-même pu me poser certaines questions.

Il faut aussi conserver le respect des gestes barrières.

Image par prettysleepy1 de Pixabay

FAIRE PREUVE DE BON SENS

Faire preuve de bon sens est un moyen utile de se protéger et de protéger les autres : 

- Continuer à mettre le masque dans les lieux clos et privés ou les lieux extérieurs où la promiscuité est grande mais pas sur la plage, en ballade dans la forêt ou dans une rue si il y a peu de monde. Ce sont les aérosols émis par les malades qui transportent le virus. A l’extérieur, pour peu qu’on se tienne à une distance de plus de deux mètres des autres, on ne risque rien.

Par contre à l’intérieur, au super marché par exemple ou au marché, dans une rue au passage touristique alors il faut le mettre.

- Quand aux autres lieux , le « pass sanitaire » doit permettre de retrouver une certaine sécurité et une liberté y compris vis a vis du masque qu’on soit dans un bar , au restaurant, au musée ou au spectacle. Mais ce n’est pas là le moindre avantage. Cela permet aussi à ces commerces ou structures de continuer de fonctionner et ne pas péricliter. Quelle autre solution sinon ?

Alors il deviendra inutile à partir de la mise en place de ce « pass » de mettre des couvre-feux pour les établissements.
Il est vrai que celui qui n’est pas vacciné ne peut, sans test négatif, entrer dans les lieux que j’ai cités.

C’est pourtant mieux que de devoir à terme fermer tous ces lieux avec les conséquences dramatiques qui iront avec.

POUR CONCLURE

Je confirme donc la conclusion de mon billet précédent :

« Si la vaccination est le moyen le plus important de se protéger et de protéger les autres (en dehors des gestes barrières et du masque) alors elle se doit d’être au coeur de la décision de chacun de prendre la responsabilité de se faire vacciner ou pas.

Retrouver une vie plus normale c’est avoir accès au maximum de ce à quoi nous avions accès et que la vaccination permet. (...)

La liberté est préservée pour tous de se faire vacciner ou pas de manière responsable vis à vis de soi-même et de la collectivité.

Car il est clair qu’on ne doit pas revenir aux contraintes que sont celles des fermetures totales ou partielles des établissements commerciaux, les couvre feux ou autres générateurs de stress , une nouvelle crise économique ou une saturation des services de soins.

Cela sanctionnerait tout le monde parce qu’on veut que le virus ne se propage pas et contamine ceux qui ne sont pas vaccinés.

C’est simple ».

Image par StockSnap de Pixabay

Je refuse pour ma part d’être re confiné ce qui est une grande atteinte à nos libertés individuelles et collectives source de nuisances sociales, sanitaires et économiques que nous ne pouvons plus nous permettre de subir. Le pass sanitaire n’est à côté de cela qu’un moindre mal qui, si la vaccination arrive à être massive pourra être supprimé.

Autant donc on peut se poser des questions légitimes sur la vaccination, autant il me semble peu fondé de s’opposer au pass sanitaire que j’utiliserai quand il le faudra pour vaquer à mes occupations.

Le pass sanitaire est pour moi un outil pour inciter et n’est pas privatif de la liberté mais doit permettre tout au contraire de retrouver une certaine liberté de mouvements et de vie sans doute pas complète mais importante en l’attente d’un taux de vaccination qui nous permettra d’être à l’abri...et cela reculera d’autant que certains attendrons de se faire vacciner. C’est du bon sens.

Après chacun fait son choix mais porte la responsabilité de ses actes envers lui et envers les autres.

Le citoyen à deux vitesses clamé par d’aucuns est un mythe qui n’existe donc pas car c’est un choix personnel de ne pas utiliser une possibilité de retrouver une part de liberté pour vivre plus normalement en l’attente que ceux qui ne sont pas vaccinés veuillent bien y consentir.
A espérer que ce pass pourra prendre ses pleins effets le plus tôt possible ce qui, en l’état actuel de son avancement n’est pas au point. Pour être opérationnel il se devra ne faire aucune exception aux règles établies pour toute personne occupant un lieu clos qu’il soit usager de ce lieu ou y travaillant. Pour ma part ce ne sera pas avant fin septembre ou mi octobre pour laisser du temps à la vaccination pour que les lieux soient enfin véritablement sécures et qu’on ne doive plus se préoccuper de savoir si on est assis à côté de quelqu’un qui peut vous contaminer ou qu’un aérosol le fera ce qui, même vacciné peut vous être préjudiciable.

En l’attente de la vaccination massive bien sûr…qui permettra de lever le pass qui ne peut être que provisoire.