• Ah ! ça ira, ça ira, ça ira...

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira...Le temps passe vite et il en manque pour parfois s’attarder sur l’un ou l’autre des évènements qui ont fait la une des médias cette dernière semaine.

    Pendant que les vacances scolaires commencent  dans la grisaille et le froid (en tout cas dans le Nord), les "anti -mariage pour tous" continuent de faire  parler d’eux avec virulence pendant que l’assemblée nationale se réunit pour adopter définitivement la loi dans une ambiance digne d’un cirque romain.

    L’UMP fait du cinéma  et s’agite mais ce n’est pas de la divine comédie et les ténors chantent faux.

    Chaque soir aux « infos » de la télé, 20 minutes ou presque sur les Etats Unis ce qui commence à me lasser…

    Le "cahuzac gate" continue de semer le trouble  égarant les esprits alors que l’assemblée de gauche a voté avec la complicité de la droite les nouveaux termes du droit du travail bafoué.

    Une bonne nouvelle,  aujourd’hui, on mange un potjevleesch avec des frites et une bonne bière.

     

     

    (montage réalisé à partir d'images du domaine public.Auteurs Armstrong11131495(radio), KoS (enseigne Presse), Spider Web Covered with Dew Drops. Creator: USFWS Photo et Patrick Patte 2012)

     

    C’est quoi du POTJEVLEESCH ?

    Réalisé « maison » bien sûr, il est meilleur que les conserves que l’on trouve sur le marché. Et  j’ai l’avantage de connaître la provenance des viandes qui le composent. Végétariens s’abstenir.

    Pour faire simple, il vous faut un beau et bon poulet, du veau dans l’épaule,  un lapin des Flandres, de l’échine de porc, des carottes, du persil, des échalotes, des oignons et plein d’autres petits ingrédients qui distillent de la saveur. Ajouter du vin blanc, du vinaigre, du temps ( et 4 heures  de cuisson au four quand même)  un peu d’expériences faites à base d’essais répétés. Et vous servez, après une nuit au réfrigérateur (pour faire prendre la gelée) le plat  avec quelques frites maison et de la salade. Tout simple. Les quelques photos suivantes en donnent une idée.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira...Ah ! ça ira, ça ira, ça ira...  

     

     

     

     

     

     

     

    Wikipédia le dit «  Le potjevleesch (ou pot'je vleeschpotjevleisch selon certaines orthographes) est un plat flamand.  Ce nom signifie « petit pot de viandes » (pot signifie « pot », -je est un suffixe diminutif et vleesch signifie « viande » en ouest-flamand). » En Flandre française, Il est parfois abrégé à l'oral en « potch' » . L'origine de ce plat est contestée : il serait  né dans le Westhoek , au Moyen Âge, mais je situe bien sûr plus précisément son origine à la région dunkerquoise d’où je suis natif.  

    « Une légende place à Dunkerque la naissance du pot'je vleesch : les marins, très pauvres, ne pouvaient consommer comme viande, que la volaille élevée dans des jardinets, et les lapins chassés dans les dunes. Confit avec du porc, cette terrine de viande était proposée pour les grandes occasions familiales. »  J’en reste donc à celle-ci par pur chauvinisme.  Pour les autres interprétations, il suffit de mettre le nom du plat dans votre barre d’adresse…et vous en apprendrez plus mais je ne sais pas si ce sera la vérité…

    En tout cas, LE POTCH’  se digère bien …

    ON NE PEUT PAS DIRE LA MEME CHOSE DU MARIAGE POUR TOUS.

     Certains ont protesté et c’est leur droit. Ils ont avancé leurs raisons. Libres à eux de le faire…dans le calme  et le respect des autres, comme moi,  qui ne sont pas de leur avis et sans insulter la République. D’autres, en effet,  poursuivent la protestation mais se détachent et font connaître leurs vrais visages : les extrémistes fascisants qui utilisent le sujet pour sortir leurs borborygmes et les élus droitiers de tout bord et notamment ceux de l’UMP qui utilisent un mouvement au profit d’un fourre-tout électoraliste de bas niveau. Madame Barjot quant à elle…se noie.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira...

    ( Manifestation en soutien du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe dit mariage pour tous, Paris, 16 décembre 2012, auteurEricwaltr, la licence Creative Commons paternité – partage à l’identique 3.0 (non transposée))

    Il faut que l’électeur conserve en mémoire que, les mêmes quand ils étaient au pouvoir, s’asseyaient sur les manifestations du peuple  en affirmant que ce n’était pas la rue qui décidait.  On entend aujourd’hui, de leur part,  tout le contraire.  Mon article du  15 janvier  (http://quaiducitoyen.eklablog.fr/mariage-pour-tous-une-tempete-dans-un-verre-d-eau-a65253715)   citait les propos de l’actuel patron de l ‘UMP, monsieur COPE ( le monsieur constamment  « très  inquiet » pour la France ) aux discours « à géométrie variable » car monsieur COPE  semble, comme certains de ses amis de l’UMP,  avoir la mémoire courte ou sélective . Petit rappel comme l’on fait nombre de médias notamment télévisés,  de ses interventions à propos de la valeur des manifestations quand son « ami » Nicolas Sarkozy était au pouvoir :

    - 13 janvier 2012 à propos du « succès » de la manifestation contre le mariage pour tous : « Là, on voit très clairement qu’il y a en France des millions de français qui sont très très préoccupés par cette réforme » … » Le moment est venu pour François Hollande d’entendre la clameur du peuple français.. »

    - Et en octobre 2010 à propos notamment des mobilisations sur les retraites il semble bien que le même monsieur Copé ne demandait pas à Nicolas Sarkozy d’entendre cette clameur : « Qu’on arrête de penser que sous prétexte qu’il y a des mouvements dans un certain nombre de secteurs cela signifie que le pays est hostile… » et le 15 octobre 2010 : « Quand il y a des manifestations, des gens qui descendant dans la rue, cela ne signifie pas que tout le pays est dans la rue » …et une autre fois : « Que dirait-on d’un président et d’un gouvernement qui dirait bon ...on retire le projet… ».

    Ils nous prennent pour des cons...  

    Hé oui, les ténors chantent mais ça n’a rien à voir avec  la « Voice » : leurs  chansons  sont empreintes de faussetés qui nous cassent les oreilles et à force de ressasser les mêmes lieux communs, même le son de leur voix à la tonalité écœurante de leurs certitudes force la nausée.   Je ferme le son. 

    Ça  fait du bien !

    L’ATTENTAT DE BOSTON

    (Original Colt made 1965 - cal .45 Colt, auteur Rice, 1/12/2008, domaine public)

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira...Une aubaine pour occuper les espaces médiatiques y compris pour raconter tout et son contraire pour certains médias.  On doit bien sûr déplorer les victimes innocentes fauchées par un terrorisme qu’il faut condamner et pourchasser avec fermeté et de manière implacable.

    De là à organiser le cirque médiatique auquel on a assisté depuis et relayé notamment pas les chaînes télévisées du monde entier! Je n’aimerai pas être à la place des habitants de BOSTON en plein cauchemar invasionniste par les troupes surarmés de la police ou/et  de l’armée ( ?) composées de centaines d’hommes pour chasser jusque dans les maisons un individu dangereux. L’autre a déjà été abattu. Démesure?
    L’Amérique des « libertés » montre son visage le plus trouble celui du déploiement insensé de la force et des armes pour montrer qu’elle est puissante. Et invincible sans doute mais ce n’est pas si sûr.  Non, je n’aurai  pas aimé me trouver dans ces quartiers de Boston car je me demande ce qui serait le plus dangereux : le terroriste traqué, seul et armé ou les centaines d’autres justiciers qui le pourchassent, les armes prêtes à décharger leurs ferrailles mortelles.  A espérer qu’ils maîtrisent  tous leurs nerfs…Aux dernières nouvelles, le deuxième « terroriste » a été arrêté.  On ne  sait encore dans quel état…

     Ouf pour la population! 

    Le récent échec de Barak Obama pour faire passer au sénat un peu de contrôle sur la vente des armes à feu, montre bien une certaine hypocrisie de la mentalité américaine : des cow boys sont toujours là, prêts à dégainer, manipulés par les marchands d’armes qui font des profits immenses sur le dos des citoyens crédules pour la soi disant protection individuelle. Ils vont même jusqu’à vouloir faire entraîner les profs « pour défendre »  leur classe.  Ces derniers vont-ils faire cours, les armes dans les sacoches, prêts à dégainer à la moindre menace. Seront-ils profs ou vigiles ?  Les pasteurs pourraient faire de même, la bible dans une main et le colt dans l’autre dès fois qu’on voudrait attaquer leurs ouailles  pendant l’office.  Les fidèles pourraient  mêmes  aller au temple dûment ceinturés de leurs pistolets au cas où Dieu ne les protégerait pas... Soyons absurdes jusqu’au bout.

     

    ON PRIVATISE LES RYTHMES SCOLAIRES

                                                                                                                                           CARCAN PUBLIC

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira...Alors que dans nombre d’écoles, on recherche les moyens de faire avec le   carcan de la semaine scolaire nouvelle, j’apprends que les écoles privées  organiseront la semaine scolaire à leur manière. Il me semble pourtant que ces écoles, sous contrat d’association reçoivent des subventions publiques pour fonctionner et que leur personnel est payé par l’Etat. Au nom de quoi peuvent – elles échapper à la loi commune? Pour la mise en place des rythmes, les communes vont aussi recevoir des subsides pour les élèves du  privé. A quoi servira cette manne ? Pas clair!

    Soyons absurde ou logique jusqu’au bout : il existe au moins trois solutions pour rétablir l’équité.

    Je suggère que, dans les écoles publiques, le conseil d’école décide  d’organiser les rythmes de la semaine comme il l’entend.  De toute façon, le décret est mal ficelé.

    Une autre solution est de privatiser  toutes les écoles.

    La troisième est de nationaliser toutes les écoles et de transformer ainsi  en écoles publiques, les écoles confessionnelles sous contrat qui sont une anomalie de notre système éducatif.  Cela crée la division et les inégalités et le germe d’un communautarisme sectaire qui est  cultivé par certains  et qui est à la base de nombre de problèmes de notre société.  Pour les parents qui veulent donner une éducation religieuse à leurs enfants dès le plus jeune âge, cela peut s’étudier  en dehors des heures de classe. C’est ce qu’on appelle la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

    Ma foi, la troisième solution me plait bien.

    A suivre… 

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