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LÉGISLATIVES 2024 : AU TRAVAIL !
Oui je sais, c’est le temps des vacances. Mais pour que le pays fonctionne il ne peut y avoir de trêve estivale pour celles et ceux qui sont aux manettes de la France.
Pour le moment, Gabriel Attal est chargé des affaires courantes ce qui laisse le temps aux députés de s’organiser pour proposer au pays une marche à suivre.,Il y a les jeux olympiques mais apparemment tout était prêt ou prévu. L’absence d’un véritable gouvernement n’est donc pas un problème.
Le problème est de faire que les députés proposent une organisation solide pour avancer. Cela ne se fait pas dans la précipitation et les « coups de gueule » habituels. Les rapports de force peuvent jouer mais encore faut-il que l’utilisation de ceux-ci soient à la hauteur des réalités ce que je ne sens pas forcément dans l’attitude ou les déclarations de certains des députés qu’ils soient du NFP ou de l’ex majorité.
CE QU’IL FAUT ÉVITER DE FAIRE
Je n’ai pas à donner de leçons à ceux qui viennent d’être élus mais s’ils le sont c’est bien parce que les électeurs se sont exprimés. Je me permet donc de donner un avis que j’estime que l’on peut étudier et considérer.
La situation est plus claire dans les faits qu’on ne le fait croire. Le jeu des déclarations ou attitudes intempestives d’aucuns ne fera pas avancer le « Schmilblick » si ce n’est occasionner dans l’esprit des électeurs qui ont voté pour les blocs NFP et Renaissance une confusion qui pourrait agacer et faire perdre le sens que ces électeurs ont mis dans leur vote notamment d’opposition à l’extrême droite mais pas que. S’ils se sont mobilisés pour voter plus que d’habitude et joué pour beaucoup le jeu du désistement pour éviter la vague brune, c’est que ces électeurs ont donc un espoir que la future assemblée fonctionne et que le pays soit gouverné pour répondre aux besoins de la population. C’est possible si les députés ne font pas comme Emmanuel Macron à savoir ignorer les autres c’est à dire les citoyens qui les ont fait élire de gré ou sans gré mais avec la conviction que le RN ne gouvernerait pas.
Ils se doivent donc d’agir avec intelligence pour organiser un fonctionnement de l’assemblée et assurer l’équilibre des pouvoirs qu’ils contrôlent et notamment l’éxécutif qui comme son non nom l’indique « éxécute » et permet au pays de fonctionner et d’atteindre les objectifs qui seront dorénvant fixés par l’assemblée et plus par le président de la République qui n’a plus la majorité en son sein.
Il n’y a plus de majorité et donc si on veut que le pays fonctionne et que les institutions comme le gouvernement et les assemblées répondent aux besoins essentiels des français il faut créer les conditions d’un dialogue qui permette non pas de désigner en priorité des personnalités susceptibles d’occuper des postes ministériels mais d’abord qu’il y ait un programme majoritaire ad hoc qui puisse répondre aux besoins. Le reste suivra. C'est dans ces jours prochains que se joue l'avenir de la France en fonction de ce que feront ou pas les députés à l'assemblée.
Il faut que cesse la confrontation des égos de personnes et de partis qui n’ont pas à eux seuls la majorité pour se diriger vers le dialogue et la construction positive d’un programme consensuel qui certes ne reprendra pas tous les points des divers programmes mais qui satisfera non pas les égos de certains leaders mais satisfera les français dans la diversité de leurs besoins.
Le reste à savoir la guéguerre d’égos n’est , dans la situation on se trouve , que nuisible et puérile.
Il faut arrêter de jouer avec les électeurs quels qu’ils soient y compris ceux du RN pour trouver des arguments pour ne pas avancer.
Aucun parti n’est propriétaire des voix des électeurs.
IMG_8764 Wilhelm Trübner. 1851-1917. Bagarre de garçons. Bellows boys. 1872. Hannover. Landesmuseum.
CE QU’IL RESTE À FAIRE
L’occasion est donné aux blocs qui ne sont pas de l’extrême droite de faire le nécessaire pour proposer une action pour les trois années à venir qui puisse satisfaire aux besoins essentiels des français ce qui, entre nous, n’est pas le plus difficile à lister. Il faudra s’accorder sur les objectifs, les moyens et les manières d’y aboutir. C'est là que tout l'effort doit se porter et non sur des combats d'arrière garde stériles comme on en voit actuellement.
Il faut arrêter de raconter n’importe quoi pour justifier qu’on est les meilleurs et les plus forts pour construire.
Halte à la domination des égocentrismes.
Si les députés sont intelligents ils pourront le montrer aussi en mettant en place une réforme institutionnelle qui corresponde à une vraie démocratie qui ne soit plus une monarchie républicaine telle qu’elle l’est actuellement. C’est vital et essentiel pour l’avenir.
Tout le reste n’est que dépassé et irréaliste si on veut faire progresser réellement la démocratie dans un monde en constante évolution que bien des politiciens ont du mal à intégrer dans leurs manières de faire.
Les électeurs pourront aisément faire le tri entre ceux qui travaillent pour le pays et ses citoyens et ceux qui travaillent pour leur carrière politique.
J’ai pour ma part commencé à le faire en analysant l’attitude et les propos des uns ou des autres.Et je peux dire que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Quelques propos me donnent quand même un petit espoir qu'un rapport de force s'installera pour que la démocratie l'emporte sur les égocentrismes habituels. Mais ce n'est pas gagné.
A suivre car tout commence...
(Palais Bourbon Palais-Bourbon, VIIe arrondissement de Paris. auteur kimdokhac — Flickr, CC BY 2.0
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Tags : députés, au travail, fonctionnement de la France, égocentrisme, confrontation, égos