• LA COMPLICITÉ DE MACRON ET DE YAËL BRAUN-PIVET

     BEAUDET, BERTRAND, CAZENEUVE….et sans doute d’autres ont fait partie de la liste de ceux susceptibles d’être nommés premier ministre, selon les médias, grâce aux bienveillantes fuites organisées par l’entourage du président Macron.
    Le tout est bien orchestré par l’Elysée dans le cadre de consultations médiatisées comme si le suspense devait être insoutenable…

     

    LÉGISLATIVES:QUELLE  GOUVERNANCE A L’ISSUE DU DEUXIÈME TOUR?

     

     

     

    MACRON ET YAËL BRAUN-PIVET COMPLICES

    En réalité tout cela n’est que comédie pour montrer que le président fait d’énormes efforts pour réparer sa bêtise d’avoir dissous l’assemblée nationale. Nous en sommes au 54 ème jour sans gouvernement opérationnel, jours qui ont permis à Emmanuel Macron de peaufiner sa tactique pour continuer de gouverner alors qu’il n’a plus les cartes en main. Il en a néanmoins profité pour poser des atouts dont un majeur à savoir permettre la reconduction de la présidente de l’assemblée nationale. Celle-ci, au lieu de réunir les groupes parlementaires pour tenter de trouver des consensus législatifs, a gardé le silence laissant faire Emmanuel Macron alors qu’elle aurait pu réunir l’assemblée en session extraordinaire pour aller vers du positif au lieu de jouer le jeu négatif d’Emmanuel Macron. A mon sens , les faits démontrent donc leur complicité.

    Ce temps long durant les olympiades  a permis au président de se faire passer pour celui qui a éclairé la situation politique et se montrer en arbitre pour faire croire que c’était aux partis de s’entendre pour faire fonctionner la France et que si elle ne fonctionne pas c’est de leur faute et pas la sienne. Le problème est qu’il a aussi tout fait pour que les groupes parlementaires se tirent les uns sur les autres lors de ces consultations prétextes à discréditer le NFP. Les chefs de groupes et de parti (hors NFP et LIOT) ont tous joué le jeu du président

    AU PIED DU MUR

    Le président est maintenant au pied du mur mais ne veut toujours pas donner le nom d’un premier ministre qui aura l’assentiment d’une majorité ou qui tout au moins ne sera pas censuré dès que nommé.. Pourtant l’échéance incontournable de l’examen du budget approche. Il doit être voté avant la fin de l’année et commencé d’être examiné au plus tard le 20 octobre.
    Après avoir habilement écarté l’hypothèse de la nomination de Lucie Castets en argumentant aux yeux de la population qu’elle serait vite censurée par les autres forces de l’assemblée et ne pourrait donc gouverner, il essaye de faire croire que d’autres choix sont possibles . Cazeneuve et Bertrand seraient tout aussi vite censurés comme le petit dernier nommé Baudet.. qui serait plus « technique »…

    Tout cela me parait être  des fadaises pour essayer de conserver une part de pouvoir et continuer d’appliquer sa politique dont les français ne veulent plus.

    L’opération va-t-elle réussir ?
    Nous le serons dans les prochaines heures (ou jours?) avec le nom du (ou de la) premier(e) ministre qui sera ou pas la courroie de transmission du locataire de l’Elysée.

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