• VACCINS COVID 19: MON POINT DE VUE - 3 sur 3

    Des réponses sur les vaccins à base d’ARN messager ont donc été données avec la parution des littératures scientifiques  sur lesquelles les instances  européenne et française tableront pour donner l’autorisation de mise sur le marché. L’ADP, Ces informations commencent à arriver : Pour le vaccin Pfizer-BioNTechc celui qui serait distribué en France dès décembre la FDA, l'agence américaine du médicament, a publié   un rapport très détaillé sur l'efficacité et la sûreté de ce vaccin. Le rendu public des informations est importante ce qui permet aux divers spécialistes ( médecins, professeurs, épidémiologistes et autres )  de se pencher eux aussi  sur les données et d’avoir un avis . C’est essentiel si un médecin veut donner un avis sur le vaccin à ses patients. C’est essentiel pour la transparence auprès des populations qui auront à décider de se faire vacciner.

    A la veille de l’autorisation probable de la mise sur le marché du vaccin, le gouvernement français a tous les éléments pour commencer à prévoir sa campagne de communication qui aurait, comme je le disais dans mon billet précédent dû déjà être commencée à savoir informer clairement sur ce qu’est le vaccin à ARN messager et son fonctionnement dans l'organisme.

    ÇA URGE puisque les vaccinations devraient théoriquement commencer fin décembre. J'’apprends en effet que cela ira plus vite que prévu pour les autorisations et que dès le 21 décembre, les verdicts européen puis français dans  foulée seraient rendus. 

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    LES RÉPONSES AUX QUESTIONS SENSIBLES…

    Ces questions je me les suis posées. Petit inventaire :

    • Quelle efficacité et pourquoi deux injections ?
    • Est-il dangereux de se faire vacciner et donc quels peuvent être les conséquences de la vaccination : Puis-je attraper le COVID 19 en me vaccinant ? Il ya t-il des effets secondaires qui pourraient être graves ? Quel est la durée d’immunisation ? Puis-je être contagieux pour les autres ?
    • La vaccination permettra-telle de faire reculer le virus et à quelle échéance pour retrouver une vie plus normale ?

    Je reprends ci-après de manière succincte les infos que j’ai, laissant le soin à chacun d’aller plus loin dans les détails que j’ai examinés. Je m’appuie sur les données publiées par la FDA, l'agence américaine du médicament et la revue médicale « New England Journal of Medicine » publiée jeudi 10 décembre 2020 et qui sont rapportées par nombre de sites informatifs français comme France TV info, le magazine Sciences et Avenir, …  Les littératures scientifiques officielles sur lesquelles s’appuient les organismes   d’études pour autoriser ou non la mise sur le marché sont donc rendues publiques et nos scientifiques français peuvent ou pourront donc apporter leurs points de vue ce qui pourrait couper court à toute désinformation préjudiciable à la transparence.

     Efficacité :  

    L'efficacité est mesurée en comparant le nombre de malades dans le groupe de volontaires qui a été vacciné et dans le groupe qui a reçu un placebo. En ce qui concerne donc le vaccin Pfizer-BioNTechc sur 170 malades, 8 venaient du groupe vacciné et 162 du groupe placebo.  L’efficacité est de  95% ce qui est important et  confirmé sur l’échantillon des   43.448 personnes volontaires recrutés au Brésil, aux Etats-Unis, en Argentine et en Afrique du Sud:  21 720 ont reçu le vaccin  et 21 728 un placebo.  Parmi les volontaires de l'essai clinique figuraient également des personnes à risques, âgées ou atteintes de comorbidités  dont l'obésité, le diabète et les problèmes pulmonaires. Elles seraient donc aussi bien protégées que les autres volontaires. Les données montrent par ailleurs qu'il faut impérativement deux doses. Avec une seule injection, il apparaît après une semaine que l'efficacité tombe à 52%.

     

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    Protection : 

    Elle est d’au moins deux mois. Sans doute plus selon certains spécialistes de la vaccination. Avec deux mois de recul après la seconde dose "Il ne semble pas qu'il y ait d'affaiblissement de la protection »(FDA) , aucun problème n'est apparu dans la dernière phase des essais . Il est courant que les problèmes - quand il y en a - interviennent dans les six semaines qui suivent une vaccination. "   Deux mois c’est   court mais c'est le recul dont on dispose actuellement pour évaluer tous les résultats  ainsi que les effets secondaires.

     Effets secondaires :

    Le vaccin provoque des effets dont la plupart se sont produits dans les jours suivant la vaccination :                                           

    1. Pour 84,1% des vaccinés , une réaction au niveau de l'injection dans le bras (contre 10% à 40% des personnes vaccinées contre la grippe)

    2. des effets indésirables non-dangereux mais pouvant être pénibles :

    • 62,9%, de la fatigue
    • 55,1%, des maux de tête
    • 38,3%, des courbatures
    • 31,9%, des frissons
    • 23,6%, des douleurs articulaires
    • 14,2%, de la fièvre

    C’est plus que pour la grippe pour certains effets  selon Infovac ,  plateforme d'information sur les vaccinations : ( https://www.infovac.ch/fr/les-vaccins/par-maladie/grippe

    « Entre 0 et 4,6% des participants à l'essai ont développé des réactions sévères ».

    Pour plus de détails on peut aller sur le site de France info qui a repris nombre des points du rapport publié :  https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/efficacite-effets-secondaires-ce-que-revele-le-rapport-de-l-agence-americaine-des-medicaments-sur-le-vaccin-de-pfizer-biontech_4213161.html

    Avec toutes ces étapes, l’innocuité   de ce vaccin semble à priori assurée, car la balance bénéfice/risque penche en faveur du vaccin, malgré certains effets secondaires négatifs cités plus haut.  

    Pour ma part, la transparence a donc commencé mais j’ai fait les efforts de m’informer.

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    POUR UNE INFORMATION DE QUALITÉ, CLAIRE ET FONDÉE

    Chacun doit être à même de s’emparer des réponses à ses propres questionnements.

    Pour l’instant c’est "cafouilleux" car au niveau des médias,  c’est un peu  le « jeter tout en pâture »par le fait d’informations qui se mélangent, de débats organisés qui s’ils peuvent être pour certains intéressants pour d’autres peuvent semer la confusion, même si certaines chaînes télévisées font des efforts.  L’heure est venue   d’une information claire du type : ce qu’on sait, ce qu’on ne sait pas et donc par la même   permettre de faire un choix. C’est ce qu’on appelle du journalisme de qualité …

    Pour le citoyen "lambda" encore faut-il le vouloir et le pouvoir. Le tout est d’avoir le temps de le faire ce qui n’est pas possible pour tout le monde. D’où la nécessité  d’une communication transparente, appuyée sur des éléments factuels vérifiés ce que devrait faire l’État.

    Car c’est au gouvernement  de faire la suite et d’accélérer sa campagne de communication pour informer de manière non partisane  les français sur les bénéfices/risques des vaccins qui seront à disposition pour la vaccination. Le ministre de la santé l’a promis.

    Ça URGE car les premiers vaccinés c’est pour la fin du mois…

    Ce ne sont pas les bonnes paroles du ministre de la santé qui suffiront mais bien une campagne de communication qui aurait déjà dû commencer. 

    Car, fin décembre, demander à quelqu’un de se faire vacciner sera la première étape que ce soit pour les personnels de santé encadrant ou les résidents des EHPAD et ça risque d’être compliqué si une information préalable n’a pas été faite. C’est le sentiment de nombre de médecins qui se sont exprimés et qui pensent qu’il ne faut pas alourdir le processus de vaccination par un entretien informatif supplémentaire pour requérir l’assentiment ou non pour se faire vacciner.  Sinon la procédure de vaccination passera de deux étapes (1ère injection puis 2éme injection) à trois : information préalable pour décision.

    Il ne faut pas non plus tomber dans la décharge à faire signer comme certains le proposent. Personne n'a jamais signé une décharge quand il prend un médicament ou un vaccin. Cela ne ferait qu'ajouter une suspicion partisane sur la vaccination avec le vaccin concerné. 

    A  chacun son avis et ses conclusions sur le fait qu’il se fera ou non vacciner. Et c’est pour cela que la vaccination ne peut être obligatoire mais un acte librement consenti précédé d'une information de qualité.

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    LA VACCINATION

    Il ne  reste pour la France  qu’à être opérationnel : en principe l’état doit nous montrer qu’il est à la hauteur au niveau organisationnel ce qui serait une première preuve de la confiance qui pourrait être retrouvée et  en espérant que les doses nous seront  fournies en nombre suffisant. Je ne nie pas que ce ne doit pas être simple entre le vaccin à maintenir en dessous de -70°, le transport, l'acheminement dans les Ehpad, la prévision du nombre  d'injections à bonne température pour ne pas gâcher la marchandise, le personnel en nombre suffisant...et plus tard les autres lieux de vaccination.

    Suite aux informations et aux derniers propos du premier ministre le 16 décembre, j’ai encore quelques interrogations : «Un million d'entre elles (les personnes âgées des EHPAD et le personnel)seront concernées par cette toute première phase ».  La campagne  «s'échelonnera sur une période de six à huit semaines». Ensuite seront vaccinées «près de 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l'âge ou une pathologie chronique» de même que «certains professionnels de santé». Le reste de la population ne sera, elle, visée que dans un «troisième temps», «à la fin du printemps». 

    C’est certes transparent mais cela me semble long. La transparence devrait aller jusqu’à nous donner les indications de ce qui est mobilisé tant au niveau des moyens humains que logistiques.

    Même si des annonces sont faites pour dire qu’il y aura par exemple deux circuits de distribution, qu’il y a mobilisation de personnels de santé… cela me semble peu précis pour satisfaire ma légitime curiosité…
    A moins que ce calendrier ne soit élaboré que par rapport à une production de vaccins telle qu’on ne peut faire autrement.
      Même si on clame que des millions de doses ont été commandées par l’Europe ( 300 millions du vaccin développé par pfizer et BioNTech_Group), combien pour la France ? Jean Castex a indiqué  ce mercredi 16 décembre  « la France a précommandé près de 200 millions de doses permettant de vacciner 100 millions de personnes, puisque pour la plupart des vaccins, deux injections seront nécessaires", ajoutant "Nous serons livrés au fur et à mesure que les vaccins obtiendront leur autorisation de mise sur le marché." La France compte 67 millions d’habitants cela fait donc plus de doses disponibles mais le premier ministre ajoute : « "C’est plus que nos besoins, ce d’autant que tout le monde ne souhaitera pas être vacciné, mais c’est une marge de sécurité que nous prenons car certains des vaccins en cours de développement pourraient ne pas obtenir in fine leur autorisation et qu’un taux de perte doit être pris en compte." On ne peut lui reprocher de ne pas être prévoyant. Cela sous-entend aussi que tous les vaccins livrés ne seront pas tous de la même origine.

    Le premier ministre a aussi dit : « D'ici la fin décembre", la France recevra 1 160 000 doses, puis "677 000 doses supplémentaires autour du 5-6 janvier" et "1 600 000 doses en février"… de quoi se poser donc des questions sur les échéances de livraison.

    A suivre donc en l’attente de plus d’informations et notamment comment cela se passe au Royaume Uni où 397 millions de doses ont été commandées (pour  environ  aussi 67 millions d’habitants) ou ailleurs en Europe. Les « Echos »  rapporte qu’au  royaume Uni,  selon  le dirigeant d'un gros laboratoire pharmaceutique, l'objectif serait d'atteindre le rythme  de « « 5 millions de vaccinations par semaine », pour que « 28 à 29 millions de Britanniques soient vaccinés d'ici à fin mars, voire début avril ».  En France, pour la même  période la prévision est de 14 millions

    Mais tout cela ne sont que des prévisions d’où la nécessité pour moi d’en savoir plus sur nos moyens opérationnels.

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    Image par Triggermouse de Pixabay

    ME FERAI-JE VACCINER ?

    Je dis OUI .Les réponses que j’ai me suffisent.  Ce sera un OUI confirmé  dès que l’Agence européenne du médicament et la Commission européenne, la Commission technique des vaccinations (CTV), au sein de la Haute autorité de Santé (HAS) auront autorisé la mise sur le marché du vaccin, tout en espérant, qu'en parallèle, des traitements vont aller encore en s’améliorant, dans l’attente, car il reste encore des semaines et sans doute des mois à supporter à vivre avec le virus dans les conditions actuelles voire des conditions plus strictes si durant cette période fêtes qui arrive cela ne se passe pas bien.  On ne sait pas ce que sera janvier sur ce plan là, mais des craintes se font sentir.

    Le premier ministre dans sa déclaration faite le 16 décembre ne cache pas que : «le début de la campagne vaccinale ne va pas marquer la fin de l'épidémie». Cela va de soit.

    La nécessité que le plus grand nombre de français se vaccine est donc un impératif qui je l’espère sera compris par toutes celles et ceux qui ont du bon sens à moins qu’ils ne veuillent se retrouver l’année prochaine, en décembre, le masque sur le visage pour fêter la fin de l’année 2021.

    Encore faut-il donc que nous soyons à la hauteur au niveau opérationnel ou au niveau livraison pour ne pas prolonger le mal être de la population durant encore de nombreux  mois. Je pense aux autres personnes âgées qui ne sont pas dans les Ehpad mais qui sont tout aussi à risques, tous les soignants, tous ceux en première ligne comme la caissière,  l’enseignant ou le travailleur social… Mais essayons d'être optimistes...

    Je pense aussi que dans les vaccinés prioritaires il y aurait dû y avoir tous les personnels de santé (volontaires)  au contact avec la population. Il faut bien avouer qu’il serait, par exemple, plus facile à un médecin généraliste de conseiller à son patient la vaccination si lui-même était vacciné…

    L'objectif des vaccins est de permettre d'atteindre 66% de personnes immunisées à une maladie donnée. Aujourd'hui, face au Covid-19, le taux d'immunité en France était estimé, à l'issue de la première vague, à 4,4% de la population. Il a certainement progressé depuis. On voit donc la marge qui nous sépare de la fin de l’épidémie. Nous n’avons pas d’autre solution que la vaccination si un jour nous voulons retrouver une vie à peu près normale et il faut que ce soit le plus vite possible.

    Pour ma part, j’en ai assez de vivre ainsi dans une angoisse qui a des hauts et des bas, chaque jour,  même si je fais attention aux gestes barrières et mets le masque…

    STOP !!!

     Il donc faut éviter que le nombre de morts s’accroisse... y compris si ce n'est pas à cause du virus.

    Nous en sommes officiellement à plus de 60 000 en France et à 1,6 millions de morts dans le monde.

    Ce n’est pas rien… quoi qu’en disent certains. 

    Certes les  traitements s’améliorent. Mais  combien de personnes auront des séquelles longues à disparaître pour avoir contracté le virus?…

    A suivre…

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