• Un mauvais jeu de mots pour ce titre ? Pas sûr car tout ou presque concourt à ce que le programme imposé par le Chef de l’État à sa Première ministre ne soit qu’une apparence de plus sans les moyens nécessaires pour qu’il se concrétise effectivement : moyen d’acceptation par le parlement, aucune méthode pour faire revenir les organisations syndicales à la table des négociations sur le travail , méfiance des acteurs de l’éducation et de la santé vis à vis de ce que je nommerai le flou artistique d’objectifs sans rapport avec les situations concrète de l’état du quotidien du personnel face aux besoins réels de la population.

    Seules les organisations patronales ont participé à la réunion du mardi pour recoller les morceaux de ce qui reste ou pas des liens avec les partenaires sociaux maltraités par le mépris d’un président à la limite d’un despotisme qu’il croit éclairé.

    HUMEURS DE MARS 2019 ( 1 ) - DE TOUT EN VRAC FAUT QUE ÇA SORTE...

     ( Auteur overjupiter, CC0 domaine public)

     

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  • La décision du Conseil Constitutionnel de valider l’âge de la retraite à 64 ans a été annoncée le vendredi 14 avril 2023 à 18h.

    Le président Macron annonçait de son côté  qu’il invitait les syndicats à le rencontrer 25 avril.
    Il faisait annoncer dans la foulée qu’il promulguera la loi dans les 48 heures alors qu’il a quinze jours pour le faire.

    Il promulgue la loi dans la nuit de vendredi à samedi…

    Pourquoi  cette précipitation ? Que cherche le président de la république ?
    A tout le moins cela ne ressemble-t-il pas à une nouvelle provocation de sa part ?

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  • Ce mardi 28 mars, il pu être constaté plusieurs éléments sur l’évolution de la situation sociale et le mouvement contre la réforme des retraites :

    - une baisse de la participation, élément sur lequel joue le gouvernement pour sans doute espérer que faciliter le pourrissement permettra d’éteindre le mouvement. A mon sens, si c’est l’intention, il se trompe…

    - une augmentation très sensible de la participation des jeunes (lycéens et étudiants)

    - un refus de la proposition des syndicats de faire une pause, de les recevoir et de mettre la réforme en suspens pour discuter

    - une intersyndicale qui reste unie

    - un déploiement des forces de l’ordre jamais vu y compris ce mardi pendant lequel finalement il n’y a guère eu de désordres en comparaison avec la précédente manifestation et les affrontements violents aux bassines de Sainte-Soline.

    Est-ce à dire que mouvement commence réellement à s’épuiser et que la colère s’apaise ?

    Je ne le crois pas, bien au contraire.

    HUMEURS DE MARS 2019 ( 3 ) -

     

     

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  • Pas besoin de rechercher un autre titre. Tout est résumé. Le choix a été fait par le président Macron ce qui révèle bien son isolement puisqu’il n’ a pas osé aller jusqu’au vote de l’assemblée n’étant pas sûr d’avoir une majorité. Cela révèle la fragilité de sa gouvernance , mais aussi que, cette réforme , il la veut à tout prix en y mettant tous les autres risques qui vont avec pour l'équilibre fragile de notre société en proie aux grave incertitudes actuelles.

    Mais ce risque là qui eut été celui de l’application de la démocratie parlementaire, il ne l’a pas pris pour le vote de la loi. Quel que soit le résultat il n’avait pourtant , à mon sens, qu’à y gagner par rapport à la situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui.

    Il s’est mis dans la position de ne plus être capable de gouverner durant les quatre années qui viennent pour « réformer » comme il le souhaite.

    Mais réformer contre la population parce qu’il veut imposer sa vision de despote soi disant éclairé sans s’appuyer sur ce qu’en pense le peuple paraît plus qu’hasardeux et n’est pas digne de l' homme d’état qu’il prétend incarner.

    LÉGISLATIVES : LA GAUCHE EN DÉSORDRE DE BATAILLE

    ( boulier écolier auteur Mcannac — Travail personnel, GFDL)

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  • Je disais donc que les arguments de la Première ministre quant à la nécessité de réformer dans l'urgence et de reculer l'âge de la retraite à 64 ans étaient fallacieux. Il est clamé partout qu'il faut vénérer la valeur travail et la remettre au centre des préoccupations des français comme ci ces derniers l'avaient perdue. Le président Macron avait déjà traité  de paresseux ou de fainéants les français en 2017. Le citoyen que je suis lui avait répondu dans un article qui essayait de remettre les choses à leur place le 13 septembre...2017 après des propos pour le moins insultants pour les françaises et les français

    http://quaiducitoyen.eklablog.fr/le-president-macron-est-il-extremiste-cynique-et-faineant-1-sur-2-a131644848 

    Sur cette "valeur travail" je vais sans doute revenir car c’est d’elle qu’on aurait dû débattre avant que d’entamer une réforme comptable non urgente des retraites . Pas sûr que le président Macron et moi même ayons la même conception de cette valeur. 

    RETRAITES "MACRON": L'ENTOURLOUPE DE L'AGE PIVOT A 64 ANS - 3 sur 3

    (Image par karosieben de Pixabay

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