• CORO CONFINEMENT : LE POINT A DEUX SEMAINES… 2 sur 3

    Si le point est à faire quant aux actes de l’État et à ses responsabilités pour faire face à la catastrophe sanitaire  en cours, il n’en reste pas moins vrai que les citoyens ont eux aussi une responsabilité majeure pour que collectivement nous puissions lutter et que nous en sortions avec le moins de dégâts humains possibles. C’est tout l’objet du confinement qui doit permettre de ralentir le nombre de personnes infectées pour laisser le temps à nos soignants d’agir pour sauver des vies. Les conditions sont extrêmement difficiles et tendues dans nombre de régions dont des hôpitaux sont à la limite de la saturation. Le moins que nous puissions faire c’est de suivre scrupuleusement les consignes données et respecter les gestes barrières pour les aider et nous aider. 

    LE PRESIDENT MACRON  DOIT CHANGER DE BRAQUET !!!

    (Image par Mylene2401 de Pixabay

     Il ne faut rien attendre actuellement d’un vaccin qui ne verra le jour que dans plusieurs mois . Quant aux traitements à prodigués, ils sont à l’essai, fonctionnent ou pas et le recours à la réanimation pour les cas les plus graves des malades est un des seuls recours pour sauver des vies, encore faut-il que nous conservions les moyens opérationnels d’y recourir pour toutes celles et ceux qui en auront besoin actuellement et dans les semaines qui viennent. Pas facile, ni simple, très difficile pour les soignants de travailler avec du matériel à flux tendu… Pas rassurant mais faut tenir bon, rester réaliste mais optimiste…

    Le confinement et son respect son indispensable pour aider les soignants, à tenir pour prendre en charge les malades et permettre que le système déjà tendu ne soit pas dépassé notamment pour les réanimations.

     

    CORO CONFINEMENT : LE POINT A DEUX SEMAINES… 2 sur 3

     

    LES RESPONSABILITÉS DES CITOYENS :

    Elles ne sont pas des moindres. Comme je le disais précédemment il y a eu du retard à l’allumage chez certains de nos concitoyennes et concitoyens qui ont pris le confinement avec légèreté et inconscience. Je ne vais pas revenir sur les images de certains d’entre eux allant se rassembler dans les parcs, courir sur la plage en bande ou fuir la capitale pour aller dans leur résidence secondaire au risque de contaminer les habitants des lieux où se trouvent ces « abris de vacances » sans penser non plus qu’il serait peut-être difficile de se faire soigner   quand on est en pleine campagne…

    Il semble que la situation soit actuellement meilleure au niveau de la prise de conscience.  Le confinement semble majoritairement suivi par la population mais il reste une frange d’irréductibles  inconscients qui n’ont hélas rien compris ou ne veulent pas comprendre. Si on en reste aux chiffres officiels : Sur  5,8 millions de contrôles qui ont été effectués,  359.000 procès-verbaux ont été dressés depuis l'instauration du confinement obligatoire il y a quinze jours soit plus de 6% des gens contrôlés.  Espérons que les citoyens en tireront les leçons si d’aventure une nouvelle catastrophe sanitaire de ce type survenait dans l’avenir et que nos gouvernants auront pris la conscience  eux-aussi de  « la mentalité » de certains des membres de la population française qui fait qu’on ne prend pas au sérieux des choses qui entravent les habitudes.   C’est ainsi et il faut en être conscient pour prendre les mesures ad’hoc et cela passe malheureusement et, à raison, par la sanction.  Les forces de police vont devoir faire face aux irresponsables qui voudront partir en vacances de printemps. C’est annoncé… et lamentable. Que de gâchis d’énergie alors que les policiers affectés à ces opérations de contrôles seraient plus utiles à d’autres tâches comme la lutte contre la recrudescence des violences familiales et autres.  Mais c’est hélas ainsi et il faut là aussi faire face à l'irresponsabilité de certaines et certains.

    Se confiner est, pour le moment,  une de nos seules armes pour combattre le virus, l’empêcher de se répandre à grande vitesse afin que nos soignants puissent avoir le temps de faire front, dans des conditions déjà extrêmement difficiles et que la capacité de soigner reste possible pour tous.

    L’autre arme c’est le RESPECT DES GESTES BARRIÈRES et cela aussi est de la responsabilité de toutes et tous.  Ne pas les respecter c’est prendre le risque de contaminer les autres ou d’être contaminé.
    Je crois que si ces gestes barrières ont été certes débités à longueur d’antenne, repris dans les journaux, cela était trop sommaire. Je constate simplement que ce n’est que ces quelques derniers jours qu’on donne des éléments supplémentaires et pratiques indispensables comme par exemple toutes les précautions qu’on doit prendre non seulement quand on fait les courses mais aussi quand on en revient , le virus pouvant rester actif lors de temps variables* selon la composition de la surface : métal, plastique, carton ou papier entre autres. Il faut laver ou isoler un certain temps ses courses.

    CONFINEMENT : UN POINT A DEUX SEMAINES… 2 sur 3

    Les conseils de se déchausser en rentrant chez soi et de mettre ses vêtements pour une quarantaine de quelques heures sans un endroit où on ne les touche pas sont aussi des bons conseils qui auraient dû arriver plus tôt. C’est enfin fait mais pas assez encore par les médias. Il faut répéter et répéter…

    LE TRAITEMENT MÉDICAL DE L’EPIDEMIE

    Je vais y revenir. On ne peut compter sur un vaccin, on connait encore mal le virus. C’est à cela que doivent faire face les soignants avec un dévouement et une générosité extraordinaire que je salue. Ce sont eux notre arme principale et le CITOYEN PAR SON ATTITUDE DOIT LES AIDER à NOUS SOIGNER

    Je dirai simplement que la situation n’est pas encore limite partout en France mais les soignants sont déjà dans des conditions de travail extrêmement difficiles : manque de protections pour nombre d’entre eux,  manque de matériel, de drogues et de personnels en nombre. Malgré cela ils sont au front et font le maximum.

    En ce qui concerne la Chloroquine, il y a des espoirs et des doutes.  Je ne suis pas médecin, ni spécialiste  mais je regrette l’image donnée par les polémiques qui heureusement  ces derniers temps se sont atténuées.

    J'ai entendu nombre de déclarations des praticiens de terrain qui sont favorables à l'utilisation du médicament en milieu hospitalier (EricCaumes, rémi Salomon, Gilles Dixhaut, Raoult bien sûr..). La vie de centaines de gens voire plus est en jeu.

    Qu'on arrête donc  les batailles d'égos . Que certains oublient le leur pour s'allier pour agir plutôt que se contredire les uns les autres et troubler la population. A l'hôpital les médecins savent ce qu'ils ont à faire. Laissons leur faire leur métier...ils sont les seuls à pouvoir décider de ce qu'ils prescrivent. Il faut leur donner ce qui est nécessaire partout et sans restriction. De l’équipement individuel aux matériels techniques et médicament. L'union fait la force...  La chloroquine  (ou un de ses dérivés)  doit être fournie et fabriquée sans attendre pour permettre aux médecins qui sont en première ligne de faire leur métier dans le cadre strict et contrôlé de l'hôpital. Ça n'exclut pas les autres nombreux médicaments et tests qu'il faut faire de manière rigoureuse. Un équilibre est à trouver entre l'urgence et la prescription de médicaments ayant subi les protocoles de tests souvent longs pour être prescrits. 

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    (Image par Gerd Altmann de Pixabay)

    Pour ce qui est des autorisations de l’utilisation de la substance citée plus haut, le ministre de la santé a pris très récemment une bonne décision pour atténuer les querelles : un décret encadre très strictement la prise du médicament pour les patients Covid+ hors essais cliniques : seuls les malades hospitalisés pourront se voir «prescrire, dispenser et administrer» de l’hydroxychloroquine «dans les établissements de santé qui les prennent en charge». La molécule sera uniquement prescrit par un professionnel hospitalier et délivré par les pharmacies  située au sein même des structures hospitalières. Si le patient hospitalisé vient à regagner son domicile et doit continuer son traitement à la chloroquine, l’approvisionnement devra toujours se faire dans cette pharmacie et «sur autorisation du prescripteur initial». C’est une avancée qui a le mérite de ne pas rejeter une possibilité de traitement  quand il y a urgence et d'agir, si j'ai bien compris, en amont d'une situation d'un malade avant que ça ne s'aggrave.

    C’est ce qu'il fallait faire. A l'hôpital laissons les médecins faire leur métier...ils sont les seuls à pouvoir décider de ce qu'ils prescrivent, à qui, quand et comment. Il faut aussi leur donner ce qui est nécessaire partout et sans restriction y compris l’accès à ce médicament qui peut sans doute sauver des vies si on l’administre à bon escient. Et il ne faut pas attendre pour en assurer l’approvisionnement… comme pour d'autres substances. Mieux vaut prévoir quitte à avoir approvisionné pour rien.  De toute façon on n’a pas le temps d’attendre le vaccin… L'état a donc en la matière une lourde responsabilité que de faire le maximum pour pallier les manques actuels et futurs.

    Et puisque comme le dit , Emmanuel Macron c’est la guerre, hé bien n’attendons pas pour agir tout en prenant les précautions nécessaires pour qu’il n’y ait pas de dommages collatéraux.

    L'information doit être transparente et donner les diverses facettes, le pour et le contre et permettre la confrontation claire des points de vue mais il faut faire le nécessaire pour ne pas semer des troubles inutiles. J'y reviens avec le "masque" car je sens une nouvelle polémique monter...dont nous n'avons pas besoin actuellement d'autant que des masques nous n'en avons pas suffisamment pour celles et ceux qui sont  face aux victimes de la catastrophe...

    Deux autres molécules viennent  d'être découvertes  pour empêcher le virus d'infecter les cellules. Le vaccin de la BCG est aussi en test... Cela s'ajoute aux divers essais en cours.

    En dernière nouvelle,un essai clinique avec du sang de ver marin pour les malades du Covid-19 est lancé. Ce "respirateur moléculaire" est une "perspective d'espoir pour soulager les réanimations", a commenté Franck Zal,  de la société Hemarina  qui possède sa propre ferme d'élevage de vers marins en Vendée. elle fournit deux hôpitaux parisiens pour certaines opérations. Elle dispose de 5 000 doses immédiatement disponibles avec une capacité d'en produire "assez rapidement" 15 000 autres. L'hémoglobine de ce ver molécule présente dans les globules rouges  a pour rôle de transporter l'oxygène dans le corps, "est capable d'acheminer 40 fois plus d'oxygène que l'hémoglobine humaine"...de quoi peut-être éviter des réanimations.

      

    Il y a de l’espoir mais aussi du travail... 

     

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    Image par Hans Braxmeier de Pixabay

     

    * Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : "Le Covid-19 semble se comporter comme les autres coronavirus. Plusieurs études indiquent ainsi que les coronavirus survivent sur des surfaces pour une durée allant de quelques heures à plusieurs jours. Une durée qui varie selon les différentes conditions comme le type de surface, la température, l’humidité de l’environnement."

    Voici les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour éviter la transmission du Covid-19 par les objets et les aliments : https://www.anses.fr/fr/content/coronavirus-alimentation-courses-nettoyage-les-recommandations-de-l%E2%80%99anses

     

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